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Apocalypse 1. Les plus grands naissent posthumes

02/10/2008 14473 visiteurs 5.3/10 (3 notes)

A près l'Apocalypse, la race humaine tente de survivre et de résister en se regroupant sous la direction d'un gouverneur. Dehors rôdent de dangereuses créatures, dont certaines ont un jour fait partie des leurs : les sacrifiés. Païli, une redoutable guerrière , semble avoir un rôle essentiel à jouer pour l'avenir de l'humanité. Sa rencontre avec Alice, un sacrifié, ainsi qu'avec Monsieur Pio qui s'improvise son mentor, constitue une étape vers sa destinée.

Ce premier tome apparaît au premier abord comme une réussite en tous points. Les graphismes aux tons rouges dominants plongent dans une ambiance mêlant violence et romantisme. Ce style gothique qu'affectionne l'auteur dépeint à merveille ce monde post-apocalyptique. La maîtrise de la technique acrylique est indéniable, la beauté se dégage de chaque personnage et particulièrement d'Alice, vampire charismatique, grâce à des effets de contre-plongée et de lumière entretenant un certain mystère. Le style réaliste, pouvant perturber par un traitement photographique basé essentiellement sur des plans rapprochés, achèvent d'en faire une œuvre remarquable.

L'histoire, construite selon les codes cinématographiques, est sans faille. La découverte des personnages principaux et de l'intrigue se déroule de façon logique, sans longueurs. L'ambiance sensuelle et cruelle à la fois absorbe l'attention du lecteur jusqu'à la dernière case, fasciné par les papillons roses qui apparaissent au fil des cases. L'alternance de scènes d'action pure et de séquences permettant aux personnages de livrer leurs pensées et d'exprimer leurs faiblesses, donne ainsi dimension humaine à un contexte qui ne l'est plus.

Apocalypse est un album qui renouvelle le genre à sa manière. Œuvre de guerre autant que d'amour, elle entraîne subtilement dans ses pages, mêlant la beauté à l'horreur. Malnati, auteur complet, signe avec Les plus grands naissent posthumes un très bon opus, tant du point de vue de sa maîtrise technique que par la force qui en émane. Il est à noter cependant qu'une affinité préalable avec le style, particulier, peut s'avérer nécessaire pour apprécier pleinement cette œuvre. De nombreux questionnements restent en suspens dans ce premier tome, dont les réponses espérées dans le second sont essentielles pour confirmer le charme de cette série.

>>>> Découvrir la preview d'Apocalypse – Les plus grands naissent posthumes.

Par L.Cirade

Pour les survivants de la race humaine, rester en vie est un combat permanent. L’ennemi insectoïde épie chacun de leurs mouvements, profite du moindre relâchement pour se repaître de ses derniers représentants. Pour venir à bout des ultimes poches de résistance, l’envahisseur s’est adjoint les services de certains de leurs semblables, revenus d’un passage au royaume du Malin. Si l’on ajoute la présence de vers dans le fruit qui n’apparaissent pas sous leur vrai visage pour mieux agir, la cause semble entendue. Néanmoins, Païli, experte lorsqu’il s’agit de manier le pieu pour éliminer l’adversaire, et surtout son fils, appelé à rejoindre les forces militaires le jour de son neuvième anniversaire, auront un rôle à jouer dans l’issue du conflit.

Apocalypse a ceci d’intéressant qu’il pose franchement la question de l’impact de l’a priori, ou du premier coup d’œil, dans l’approche qu’on peut avoir d’un album. Il y a en effet toutes les chances qu’une bonne partie de ceux qui l’ont eu entre les mains se range principalement dans deux camps, ne serait-ce qu’après avoir découvert la couverture, ou, cédant à la curiosité, avoir parcouru quelques pages. Pour les uns, convaincus par le style et l’atmosphère, ce sera le coup de cœur, tandis que les autres se contenteront de classer l’aperçu dans la catégorie « repoussoir » sans aller plus loin. Pas de place pour l’indifférence courtoise ni pour le consensus mou ?

Pourtant, avec un minimum de recul, il y a des arguments qui font qu’on doit pouvoir se contenter d’une appréciation tiède. Pour peu qu’on se plonge un minimum dans la lecture bien entendu. Par exemple, si des cases font preuve d’un esthétisme certain et surtout d’une maîtrise technique avérée, l’inconstance dans la représentation de certains personnages conduit à relativiser la pâmoison. Le support est rebelle comme une faction de résistants et traître comme un fourbe infiltrant ses rangs. Le revers de la médaille en quelque sorte : contemplées isolément l’effet est certain ; dans leur continuité, elles n’ont pas l’harmonie espérée. Bien que le terme puisse sembler inadapté dans un contexte chaotique, ce constat ne dissipe pas l’impression de manque de fluidité générale du récit.

L’ambiance empruntant aux canons du gothique avec son décorum traditionnel, aux éclairages à la fois colorés et sombres, et propice à une violence démonstrative (est-il nécessaire de rappeler qu’on est en temps de guerre ?) devrait ravir les adeptes. Les autres pourront faire la moue devant ce qu’ils considéreront comme une opération de recyclage d’incontournables, comme un temple antique lieu de sacrifice, des uniformes plus ou moins transformés en panoplies réglementaires par certaines tribus modernes, des symboles détournés (le S au col d’Alice le sacrifié) ou non (la croix de Lorraine reprise par la résistance et plus ou moins à l’envers sur un des bérets rouges).

Le constat est à peu près équivalent en ce qui concerne les personnages. Le courage de Païli dans son rôle de tueuse de bestioles à mains nues (ou presque), mais aussi de… chargée de famille, peut forcer l’admiration. Mais celle-ci retombe lorsqu’elle semble avoir deux temps de retard à comprendre ce qu’on lui dit lors de ses entrevues avec Alice et Pio, le fait qu’on lui ait enlevé son fils et la marche des évènements qui s’accélèrent ne semblant pas des alibis suffisants. Certaines répliques, d’ailleurs, apparaissent estampillées «Z» mais, comme souvent, difficile de dire si le ton découle du genre et d’évaluer la dose de second degré. De la même façon, comment blâmer d’accortes créatures de céder aux plaisirs des bains publics alors que le danger est partout ? Eussent-elles été vilaines que la scène pût paraître un brin superflue...

Mais d’autres images marquent sans doute davantage. Comme ce papillon, créature aérienne et gracieuse, en apparence inoffensive, mais qui se révèle tout aussi redoutable que les mantes religieuses géantes en parallèle desquelles il officie. De là à dire qu’avec le duo qu'il forme avec vampire-grunge qu’il accompagne, Les plus grands naissent posthumes dispose d’une indéniable portée poétique, il y a un monde, y compris pour l’amateur de symbole. Un autre, qui fait des créatures hybrides mi-humaine mi-insecte des individus plus vicieux que le pire des êtres à mandibules (scène du temple), sera lui aussi diversement apprécié.

L’âne s’est-il forcé à boire alors qu’il n’avait pas soif ? Même pas. Il a le lever de coude facile et la glotte jamais rassasiée. Il n’en demeure pas moins un doute sur la capacité d’Apocalypse à pouvoir rallier à son étendard au-delà des goths ou métalleux, probablement conquis d’avance, quand bien même la capacité de son auteur à assumer ses partis-pris et ses choix ne semblent pas faire de doute. Le simple amateur de S-F ou de fantastique, même peu farouche en matière de présentation, risque de tiquer face à une enfilade de hauts et de bas.

Par E. Flandin
Moyenne des chroniqueurs
5.3

Informations sur l'album

Apocalypse
1. Les plus grands naissent posthumes

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Note: 3.1/5 (61 votes)

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L'avis des visiteurs

    alslash63 Le 20/07/2017 à 08:51:08

    Quelqu'un a-t-il une information sur la date éventuelle du T2 ? Le premier tome a presque 10 ans. Je ne comprends pas ce laps de temps si long pour l'élaboration d'une suite pourtant prévue et annoncée.

    1tox Le 11/12/2009 à 21:30:50

    Un premier tome qui dionne vraiment envie. Un dessin soigné et agréable qui nous met en ambiance. Seul bémol le scénario manque un peu d'originalité pour nous en dire si peu ,j'espère que le T2 nous en dévoilera plus.

    zaaor Le 29/08/2009 à 05:48:01

    Une série qui commence un peu décousu. Les critiques sont abondantes sur la
    trame, je passerai donc mon tour à ce sujet. Le surréel est bien mais il manque un
    petit quelque chose pour qu'on y croit. On ne sait pas trop vers où ira le reste de la
    série. Le bien contre le mal? Pas tout à fait noir et pas tout à fait blanc?

    Je l'ai lu cette semaine et j'ai de la difficulté à bien faire la critique car j'ai déjà
    oublié. Ça veut tout dire...