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Taïga Rouge 1. Première partie

01/09/2008 14843 visiteurs 8.0/10 (1 note)

T ransbaïkalie, 1920. Fuyant les troupes bolchéviques et le peloton d’exécution, Ferdynand Ossendowski livre une course éperdue de la Sibérie aux steppes mongoles. Ces terres charrient le sang des Cosaques, des Chinois, des Bouriates, de ces Russes rouges et blancs qui s’y entretuent. Mais il lui faudra aussi réchapper à la faim, au froid et aux loups… D’autres rencontres l’attendent : celle avec Djam Gordou, qui lui sauvera la vie, ou celle avec le Baron Ungern von Sternberg, contre-révolutionnaire et chef de guerre illuminé entendant régénérer la Horde de Gengis Khan et fonder un empire placé sous les auspices du Bogdo-Gegen, troisième lama vivant et dieu incarné des Mongols.

Arnaud Malherbe, signant à l’occasion son premier album, se saisit librement du roman autobiographique de Ferdynand Ossendowski, Bêtes, hommes et dieux. A travers la Mongolie interdite, 1920-1921, publié en 1924. Epopée, conte initiatique, Taïga Rouge décrit un monde en transition, livré aux soubresauts de l’histoire, et Ourga, la future Oulan Bator, en est l’épicentre. L’album se fait aussi le lit d’un double cheminement. La fuite désespérée de Ferdynand se transforme en périple intérieur, une quête mystique au sein de l’Asie millénaire, au pays de l’Agharta, le légendaire royaume souterrain.

Le récit, déjà épique, trouve un formidable écho dans la fluidité, la souplesse et l’énergie du dessin de Vincent Perriot. Le style délié – un trait se jouant des perspectives et pourtant d’une extrême précision –, ajoute encore au souffle de l’aventure même si le talent de l’artiste (Entre deux), en habitué des grands espaces, n’explose véritablement qu’en pleine page. A l’occasion des 20 ans de la collection Aire Libre, Taïga Rouge a justement fait l’objet d’une édition spéciale contenant des dessins inédits mais l’on se plaît déjà à rêver d’une version entièrement noir et blanc.

>>> Découvrir quelques planches de Entre deux, le premier album de Vincent Perriot aux éditions de la Cerise.

Par D. Lemétayer
Moyenne des chroniqueurs
8.0

Informations sur l'album

Taïga Rouge
1. Première partie

  • Currently 4.19/10
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L'avis des visiteurs

    Erik67 Le 31/08/2020 à 22:49:30

    Pour une première bd de la part de jeunes auteurs (dont l'un, à savoir Malherbe, est un ancien journaliste), c'est plutôt une réussite ! Faire déjà partie de la prestigieuse collection "Aire Libre" est déjà une grande marque de reconnaissance.

    Il est vrai que le sujet n'était sans doute pas facile à aborder. Peu de bandes dessinées évoquent le destin de la Transbaïkalie, une région aux prises avec les Bolcheviks et les Chinois. Nous sommes en 1920 et la guerre entre rouges et blancs fait rage. Il est question également de ces peuplades venues des Steppes à savoir par exemple les Soyotes qui ont échappé aux massacres de Ghengis Khan sept siècles plus tôt.

    Tout cela se mélange et le lecteur aura parfois du mal à savoir qui est qui et quels sont les intérêts en jeu. On suit le parcours un peu chaotique de Fer­dy­nand Os­sen­dows­ki (un Russe blanc). C'est un mé­de­cin qui a dû fuir Mos­cou et le ré­gime bol­che­vik qui veut sa peau. Il fait la rencontre d'un cavalier peu ordinaire. Une amitié va naître ainsi qu'une formidable aventure qu'on devine déjà dramatique.

    Taïga rouge nous montre les steppes mongoles. Le dessin de Vincent Perriot (22 ans seulement) est réellement remarquable avec son graphisme parfois ombragé. Ces couleurs sombres sont d'un esthétisme presque parfait. Il reconstitue à merveille un pays rude en proie à la guerre. On arrive à ressentir ce climat de terreur. Bref, sur la forme, c'est satisfaisant.

    Il ne reste plus qu'à espérer que le second tome soit à la hauteur de ce premier opus. Cependant, force est de constater que 12 ans après la parution du premier tome, point de second à l'horizon. Il est vrai que les suites de la collection Aire Libre prennent souvent beaucoup de temps...

    brussels100 Le 29/08/2008 à 14:00:08

    Adepte de cette collection, on y cotoie des genres et styles très différents. Dans ce cas je reste sur ma faim. Si c'est une belle BD, avec une incontestable recherche dcumentaire, pourquoi avoir fait dans l'hyper sombre ? Le contexte historique me direz-vous. Non content du fait qu'il est préférable de ne pas trop se relâcher pour comprendre le cadre dans lequel les héros évolue, vous ajouterez une violence omniprésente et souvent crue quoi que fort probabement historique pour se retrouver de surcroît plongé dans les ténèbres. De temps à autre une case un peu plus lumineuse telle un hâvre, incite à poursuivre tout de même ce périple.

    monsieur burp Le 03/08/2008 à 13:45:33

    Après la lecture de cette bédé, le premier truc qui me traversait l'esprit c'est le livre de Jules Verne " Michel Strogoff".
    Oui, une grande aventure à la rencontre des différents peuples du fin fond de l'Oural et de la Sibérie, dans une époque tourmentée.
    Deux héros différents et attachants parcourant deux "chemins opposés".
    Pas d'ennui, le rythme est soutenu. Ca bouge et c'est tant mieux....

    Pour ceux qui ont rêvé d'être un Michel Strogoff ou de vivre un western sibérien, à lire sans modération.

    sansache Le 19/07/2008 à 21:41:37

    Un récit hallucinant et documenté de Malherbe illuminé par le dessin de Perriot. Un mélange bigarré de peuples insolites, de situations cocasses, un peu d'humour. Des personnages haut en couleur, bien trempés, aucunement stéréotypés. C'est beau comme du Pratt (on retrouve d'ailleurs le baron fou de Corto en Sibérie) trempé dans du Sfar. Vivement la suite.