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O rage et Désespoir sont sœurs. Ambiance de vacances au bord de mer pour deux ados à la fois complices et très différentes. Conflits avec le père qui compose comme il le sent avec leurs réactions d’humeur, intérêt naissant pour les garçons, et surtout l’attrait de l’inconnu sont au menu. Pour retrouver Désespoir qui a mystérieusement disparu, du port breton vers « l’île aux mortes », ils partent à quatre et non à cinq-cents. Les prompts renforts, ce sera pour plus tard…

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’on peut avoir du mal à situer cet album tant il est un peu touche-à-tout et qu’il semble jouer à la marelle avec les genres qu’il aborde. Ce qui apparaît dans la logique et le style de l’auteur qui nous avait déjà invités à butiner de cases en cases avec Bizou une jeune femme-abeille (Requins marteaux – 2004). A priori, ce n’est pas un défaut en soi, mais à la longue (une généreuse centaine de pages) tous ces petits bonds à cloche pied donnent le hoquet. Le récit débute comme une banale histoire pour filles avec quelques comparses (le père et son amie, les jeunes copains – le beau gosse et le chic type intelligent -, l’étranger ténébreux) pour aider à mieux cerner le caractère des deux sœurettes. Rien de palpitant ni de très désagréable non plus, l’aspect bluette a son charme et la mise en place est minutieuse. Le trait correspond à ce qu’on peut communément attendre dans la littérature jeunesse actuelle ce qui n’exclut pas la personnalité. Pas de fioritures, une maîtrise sous un air désinvolte, de la douceur avec un soupçon de naïveté en apparence.

Et puis passée la planche 49 et son clin d’œil à s’en décrocher la paupière à L’île noire (clamé donc assumé), c’est fini. Le crédit de sympathie qu’on était prêt à accorder à cet album est épuisé et l’agacement point. L’aventure est pâlotte et manque de souffle, les méchants sont tout à fait classiques sous leurs airs « fantastiques » (on pense aux "Autres" d’Amenábar), le rapprochement dans le feu de l’action de certains personnages joue les vieux ressorts distendus et l’issue est plus que déjà vue. Même pour le dessin il est alors difficile d’être indulgent en découvrant la scène avec cette cuisinière hystérique tant elle rappelle avec effroi les pires moments de Tom-Tom et Nana. Les sympathiques références (cette pieuvre sur le blason familial qu’on est convaincu d’avoir reconnue sans pouvoir dire dans quel titre précisément) ou encore cette probable révérence respectueuse aux héroïnes sfaresques et à leurs yeux en amandes avec le personnage de Lucille (faut-il rappeler que l’actif Joann est le directeur de la collection sous l’étendard duquel sort cet album ?) ne sauvent pas la mise.

Pour à mon tour singer Corneille, à l’heure de sélectionner un titre qui pourra réunir l’intérêt des parents et des ados pour un album, je citerais « Devine, si tu peux, et choisis, si tu l'oses. ». Et à ce moment-là, dans les nouveautés de la collection Bayou de mars, je retiendrais Capucin plutôt qu’Orage et Désespoir.

Par L. Cirade
Moyenne des chroniqueurs
4.0

Informations sur l'album

Orage et désespoir

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Note: 2.9/5 (20 votes)

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