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vangver, la légendaire épée du roi d'Enegaur, a besoin d'être réparée d'urgence. C'est à Eriol, le forgeron du royaume, et sa fille Devane, que revient cette lourde tâche. Malheureusement, la jeune fille se fait dérober l'Épée et n'a pas d'autre choix que de partir à sa recherche avant que la nouvelle du vol s'ébruite. La vie de son père en dépend. Heureusement, Nikki et Korwyn, ses amis, vont tout mettre en œuvre pour l'aider dans sa quête.
Dans un style animation, désormais largement répandu dans les productions jeunesse, Massimo Di Leo propose, pour sa première bande dessinée éditée dans nos contrées, un travail soigné. Sans en faire trop sur les décors, il opte pour une mise en page sobre mais impeccable de fluidité. S'appuyant sur un trait rond faussement enfantin, il joue sur l'expressivité de ses personnages animaliers pour appuyer les nombreuses situations comiques concoctées par son comparse. En effet, Marc Dubuisson n'y va pas de main morte. Rebondissements à foison, coups fourrés, révélations, il ne ménage pas ses héros. Ainsi, l'histoire ne compte que peu de temps mort et accrochera le jeune public. D'autant que, grâce à son savoir-faire, le scénariste du Royaume d'après et de Ana et l'Entremonde imaginent des dialogues percutants et souvent drôles, qui font mouche. De plus, l'empathie déclenchée par leur héroïne attachante, que rien n'effraie ou presque, rend la lecture immersive et plaisante, malgré quelques grosses ficelles.
Pour lancer Le Cercle des intrépides, Marc Dubuisson et Massimo Di Leo imaginent une première aventure très rythmée et pleine d'humour. L'Épée de Zvangver pose les bases d'une nouvelle série dynamique idéale pour un jeune public. De quoi aiguiser sa curiosité et inviter à guetter avec impatience le prochain volume.
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