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L a poste américaine se doit de livrer tout colis de moins de 50 kilogrammes, qu'importe sa nature. Certains trouvèrent vite une faille dans cette règlementation. Pour faire voyager des enfants à moindre coût, il suffisait de les expédier, dûment affranchis. La poste était obligée de les prendre en charge et, même s'ils devaient voyager dans le wagon postal, ils arrivaient à bon port en toute sécurité... et pour une somme dérisoire.

Cette étrangeté sert de point de départ à ce récit. Au lendemain du tremblement de terre de San Francisco, la petite Jenny est littéralement envoyée à Chicago chez ses grands-parents, qu'elle n'a jamais rencontrés. Elle est confiée à Enyeto, un postier d'origine indienne à la carrure impressionnante. Ni l'un, ni l'autre ne sont ravis de devoir cohabiter, mais les événements les obligent à collaborer. Progressivement, une certaine complicité naît entre eux.

Ce road movie se déroule dans une société américaine en pleine mutation. En ce début du XXème siècle, le far west des cowboys laisse progressivement la place à un pays plus moderne, qui s'industrialise. Entre les grands espaces et l'enfer des "Yards", quartier des abattoirs industriels (qui servent de décor au formidable La Jungle d'Upton Sinclair), l'improbable duo semble curieusement décalé par rapport au monde qui s'agite autour de lui. Cette altérité les rapproche, indubitablement.

La petite fille et le postman est une histoire simple et généreuse. Si elle ne brille pas par son originalité, elle se révèle touchante. Sans marquer l'histoire de la BD, elle repose sur un joli scénario bien construit, illustré de manière sage et agréable par Vidal. Bande dessinée classique dans son approche narrative et graphique, elle s'appuie sur les bons sentiments pour proposer un album efficace et honnête dans ses intentions. Si ce n'est pas LE titre de l'année, il n'en reste pas moins une lecture très recommandable.

Par T. Cauvin
Moyenne des chroniqueurs
6.0

Informations sur l'album

La petite fille et le postman

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L'avis des visiteurs

    Erik67 Le 04/01/2024 à 07:40:03

    On ne s'en souvient pas trop mais la ville de San Francisco a connu un terrible tremblement de terre assez dévastateur en 1906. 7,9 sur l’échelle de Richter et 3000 morts environ. Les incendies qui ont suivi détruisirent encore plus de structures.

    La petite Jenny vient de perdre sa mère. Son beau-père ne trouve rien de mieux que de l'envoyer comme un colis postal à Chicago. Heureusement que le postier, d'origine amérindienne, va montrer un peu plus d'humanité envers cette pauvre enfant.

    Oui, c'est un road-movie que l'on va suivre à travers les États-Unis jusqu'en Illinois. Le pire, c'est que ce genre de chose est malheureusement déjà arrivé aux USA où l'on peut transformer des êtres humains en marchandises. On ne peut qu'être sidéré par le manque de considération de certains humains. Cela pose la question du lien de filiation.

    Heureusement que la BD va nous redonner espoir car tous les humains ne sont pas comme cela. La solidarité existe également en ce bas monde. Elle peut provenir des plus démunis comme cet indien victime de racisme dans son pays dominé par les blancs.

    J'ai beaucoup aimé ce dessin assez particulier qui me rappelle certain manga. Roger Vidal a incontestablement assuré. En même temps, les auteurs sont connus pour avoir réalisé ensemble « Fukushima, chronique d'un accident sans fin » qui avait marqué les esprits suite à cette catastrophe écologique.

    Par contre, je n'ai pas du tout aimé la conclusion de ce récit qui sombre totalement dans la noirceur sans crier gare. C'était trop abrupte. Parfois, une fin peut tout gâcher.