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L es grands criminels exercent une certaine fascination qui n'échappe pas au neuvième Art. Juan Pablo Escobar, fils du célèbre narcotrafiquant, y poursuit les déclinaisons de son ouvrage biographique Mon père, paru en 2019.

Avec un regard à la fois bienveillant et empreint d'une certaine nostalgie, Juan Pablo revient sur ses jeunes années passées avec ses "nounous tueuses". En effet, certains hommes de mains d'Escobar étaient chargés de l'éducation de Juan ! Une enfance hors normes et non exempte de séquelles, dont il livre quelques bribes.

Le trait de l'artiste espagnol Alberto Madrigal, ainsi que le choix des couleurs apportent une dose d’aseptisation au contenu de la bande dessinée. Il parvient à donner un aspect guignolesque aux faciès des différents personnages, renforçant leurs expressions parfois stupides, parfois sadiques. Ils frisent autant le ridicule qu'ils peuvent être dangereux, agissant comme en miroir de l'ambiance générale du livre. Les lecteurs iront du rire à l'effroi à de multiples reprise, selon un savant dosage, qui sert de colonne vertébrale à l'album. Régulièrement témoin de situations délirantes, violentes, pour ne pas dire abracadabrantesques, comme celle qui ouvre l'album, le garçon restitue une forme de vision tendre et imprégnée d'une certaine nostalgie de l'époque, sans pour autant être dupe. La construction du récit évite la narration chronologique classique, au profit d'un récit axé sur l'action qui sert de fil conducteur depuis l'ouverture, la présentation des différentes nounous fournissant des "respirations". Cette astuce scénaristique est bien trouvée. Elle rend la lecture plus intense et plus intéressante.

Escobar une éducation criminelle est un album tout aussi déroutant que plaisant à lire. Il fera le bonheur des aficionados des Narcos.

Par J. Vergeraud
Moyenne des chroniqueurs
6.0

Informations sur l'album

Escobar - Une éducation criminelle

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    Erik67 Le 17/11/2023 à 08:26:59

    J'ai été un peu choqué par la préface de l'auteur Pablo Martin Farina qui indique être très fier à avoir appris à aimer et admirer Juan Pablo Escobar, le fils de l'un des plus grands mafieux de ces 100 dernières années. Certes, c'est le fils et non le père et il n'a pas choisi de naître dans cette famille. Cependant, j'avoue ne pas avoir été très à l'aise de cette glorification sans un mot pour les milliers de victimes de la drogue.

    Ceci dit, j'ai bien aimé cette biographie car elle est présentée de manière tout à fait originale en nous dévoilant un par un les différents gardes du corps qui joueront un rôle dans l'éducation du petit Jan Pablo Escobar. Certes, c'est parfois assez glauque et brut de décoffrage mais c'est le milieu qui veut cela. Les âmes trop sensibles devront sans doute s'abstenir.

    Pour le reste, c'est toujours intéressant de pénétrer dans la garde rapprochée d'un homme qui a réglé en maître incontestée sur le cartel de la drogue en Amérique Latine. A noter que le trafic de drogue lui rapportait 70 millions de dollars par semaine. Son erreur est d'avoir voulu mettre un pied dans la politique ce qui va conduire à l'assassinat de son rival le Ministre de la justice.

    On se rend également compte que malgré les milliards et la vie de luxe, ce n'est pas de tout repos car femme et enfants risquent leur vie tous les jours à la merci des tueurs mandatés par les ennemis du clan.

    J'ai également apprécié le côté humour noir de ce polar pourtant réaliste qui décrit une tranche de vie du fils Escobar à travers ses nounous tueuses. On notera que ce dernier est également co-scénariste ce qui rend le tout assez crédible malgré des faits pour le moins surréaliste. Mais bon, dans ce monde, tout est possible.

    Un mot sur le dessin pour dire qu'il est assez froid dans ses couleurs ternes mais terriblement efficace pour restituer cette ambiance.

    Une BD assez audacieuse dans son traitement qui m'a séduit malgré tout. En tous les cas, on arrive à mieux comprendre ce que peut ressentir un enfant témoin de ces événements pour le moins néfastes.