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F aire vivre une licence qui a puissamment laissé son empreinte auprès du public est un pari quasi-impossible, le cinéma en a fourni plusieurs preuves récemment, tout comme le neuvième art quelques temps plus tôt. Entre suites illogiques et autres spin-off, les fans commencent à se détourner, et malheureusement, certains se montrent verbalement violents. Aussi, lorsqu'un auteur souhaite poursuivre l'exploration de son univers, il lui est recommandé de marcher sur des œufs. Ce n'est pas le cas du génial James O'Barr.

Il choisit de prendre à contre-pied les habitués de son univers. En effet, le personnage principal n'est pas le revenant assoiffé de vengeance guidé par le corbeau, mais le flic qui a enquêté sur le viol et le meurtre d'une petite fille. Cette affaire va complètement le détruire, le coupable lui échappant. Le récit commence sur ce tableau. La présentation de Joe démarre en le suivant dans son logement miteux, entre un réveil difficile et ses réflexions personnelles, jusqu’à ce qu'il tombe nez-à-nez avec l'enfant revenue d'entre les morts qui lui dit : "Ne m'oublie pas." Des années après avoir tout perdu à cause de cette enquête qui a ébranlé sa stabilité privée et professionnelle, Joseph tient enfin l'occasion de régler ce cold case.

Le scénario de ce one-shot est signé par le créateur originel de The Crow.. Cette version française, sortie chez Vestron, propose une préface d'O'Barr, dans laquelle il revient sur ses sources d'inspiration. L'auteur est parti d'un fait divers entendu à la TV : le meurtre sordide d'une fillette dans les années 1960, résolu plus de vingt ans après. La ténacité de l'agent de police l'a séduit. En réfléchissant à son récit, il y a incorporé une double influence visuelle. L'une provenant d'un film espagnol de Victor Erice, l'esprit de la ruche et l'autre, plus visible, se trouve dans l'aspect du policier de cette histoire. Les traits de Joseph sont empruntés à l'acteur Dennis Franz qui a incarné avec talent l’inspecteur Sipowitz dans l'excellente série policière NYPD Blues. Le tout donne une trame narrative sombre et violente, dans laquelle les lecteurs soutiendront le protagoniste principal dans cette suite d'enquête qui passe de l'obsession à la rédemption, jusqu'au final émouvant et beau.

Pour donner un autre aspect à son univers, le scénariste a choisi Antoine Dodé. Une amie commune les a présentés l'un à l'autre. Le premier appréciant le trait du second, et ce dernier étant hanté par l’œuvre originelle du premier. Le style de Dodé est proche d'un crayonné, mais d'une nervosité impressionnante, presque farouche. Il arrive à générer un sentiment d'angoisse quasi constant dans de nombreuses scènes. En plus de cela, son découpage et les poses de ses personnages sont très proches de ce qu'il est possible de trouver dans des séries d'animation de qualité. Cela génère un aspect visuel unique, qui change complètement de ce que la franchise offrait jusque-là, mais qui colle parfaitement à ce the Crow Curare.

Un comics puissant, sombre, violent et réussi ! Le nouvel apport graphique conjugué à ce scénario original a le mérite de changer du schéma narratif simple que les films et la série télévisée ont pu proposer à ce chef d’œuvre gothique.

Par J. Vergeraud
Moyenne des chroniqueurs
7.0

Informations sur l'album

The crow - Curare

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