L
e succès aussi inattendu que mérité de Faut pas prendre les cons pour des gens a permis au plus grand nombre de découvrir le talent et l’humour d’Emmanuel Reuzé. Sentant le bon filon, Fluide Glacial en profite et propose un recueil d’œuvres antérieures du gaillard sobrement intitulé La limite n’a pas de connerie, vous voilà prévenu.
Publiées entre 2007 et 2009 dans Psikopat et L’Écho des Savanes, les histoires au sommaire montrent exactement d’où vient l’inspiration de Reuzé : la parodie, le décalage et l’absurde. Armé de cette trilogie zygomatique, il explore différents genres (western, récits de guerre, polars, horreur, etc.) pour mieux les dézinguer à grands coups de dialogues pas piqués des hannetons comme il se doit. Mises en abîmes continuelles, jeux graphiques (l’utilisation d’illustrations faussement rétros) et réflexions WTF, tous les éléments de l’esprit goguenard de l’auteur de L’art du 9e art sont déjà présents. En résumé, ça grattouille, ça chatouille et ça pique un peu un réel ou un imaginaire immanquablement dépassé par les évènements.
Travaux de «jeunesse» déjà bien aboutis, La limite n’a pas de connerie est une lecture hilarante et particulièrement salvatrice en ces temps incertains.
J'ai pourtant adoré les "faut pas prendre les cons pour des gens", qui en une page, prenait des faits de société et les démontrait par l'absurde.
Là avec la meme idée sur le titre et la couv, on surfe sur le succès mérité de la série précédente. Aïe! Le plaisir est diamétralement opposé! J'ai souffert à la lecture, et j'ai du me forcer à lire les histoires!
C'est de l'absrude pour de l'absurde, juste ca, sans queue ni tête ni corps, pas de chute, pas d'humour noir sur notre société.
Et pourtant j'aime tellement d'amour celle d'avant!
Une grosse déception