Depuis la nuit des temps, les deux fils immortels du dieu Bhishma se livrent une incessante bataille...
New York, 1925. La vie du jeune peintre Daniel Liebowicz semble mystérieusement liée à celle du contrebandier Frank Satriani. Tous deux sont, sans le savoir, les réincarnations de divinités engagées dans une lutte fratricide sans merci. Privés de leurs souvenirs, ils n’ont qu’une seule piste pour réussir à triompher l’un de l’autre : une image, sorte de clé enracinée dans leur subconscient, qui pourrait leur permettre de recouvrer leurs pouvoirs divins. Juliette Bescond, auteur pour un pulp magazine et chroniqueuse au Daily News, est la seule à connaître l’étrange destin des deux hommes. Dans ce premier volume de la série Moksha, le scénariste Marco D’Amico et le dessinateur Roberto Ricci nous livrent un audacieux mélange des genres, entre roman noir et conte mythologique. Des revues de pulp fiction au prestigieux Daily News, des tripots new-yorkais au monde fantastique de l’ancestrale mythologie hindoue, ils ont su trouver un équilibre visuel original. Par la différence de style et de traitement des couleurs, ces deux mondes sont bien distincts : le New York des années 1920, comme dans les films noirs, est ponctué d’éclairages expressionnistes, tandis que l’univers « onirique » des divinités est mis en valeur par un trait plus léger aux couleurs suaves et pastel. Marco D’Amico et Roberto Ricci sont les habiles précurseurs d’un genre scénaristique et graphique qui tend à s’affranchir des codes habituels de la bande dessinée. Leur série possède tous les ingrédients pour devenir culte.
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