Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Spécial Donjon 10 ans

1, 0 : déjà 10 apparaissent (et me vengent) ! (*)

Jérôme Briot News 24/04/2008 à 23:58 10720 visiteurs
La série Donjon, selon Lewis Trondheim, serait une sorte d’enfant hybride du Muppet show et de Conan le barbare. Pas étonnant, avec une telle hérédité, que cette série ne fasse pas l’unanimité. Parmi les rédacteurs de BDGest, comme chez les bédéphiles, il y a les inconditionnels, il y a ceux que la série laisse totalement froids, et il y a ceux qui ne se prononcent pas. Ou plutôt, qui aimeraient bien y risquer un œil, mais ne savent pas par quel bout l’aborder. Et de fait, il y a aujourd’hui de quoi être intimidé : 32 albums répartis sur trois époques, cinq extensions, dix-huit dessinateurs… Au moment où l’édifice Donjon fête ses dix ans, est-il encore possible de prendre le train en marche ?

Pour répondre à cette question, mais aussi pour accompagner la célébration de cet anniversaire, l’équipe BDGest s’est mobilisée autour d’une opération « Donjon 10 ans » : chroniques consacrées à Donjon, interviews des auteur... Vous verrez, il est en réalité très simple d’entrer dans Donjon, les entrées sont multiples. C’est en sortir qui est difficile : une sorte de frénésie de lecture touche ceux qui s’y aventurent…



Une brève histoire de Donjon

Donjon est né en 1998 d’une envie de Joann Sfar et Lewis Trondheim de réaliser un livre ensemble. A contre-pied des épopées d’Heroic Fantasy, le genre le plus à la mode à l’époque, les personnages de Donjon sont tous des anti-héros. Ils sont lâches, maladroits, pingres ou bornés, voire profondément idiots, mais terriblement attachants. L’imaginaire débridé de Sfar, allié à l’humour de Trondheim et leur goût mutuel du défi font recette. Rapidement, une extension est donnée à la série centrale (qui est alors rebaptisée Zénith). C’est Crépuscule, d’ambiance plus sombre, dont les tomes portent des numéros qui commencent à 101. Pour équilibrer l’édifice, les auteurs composent également des histoires qui se déroulent cent tomes avant (au niveau -99), et qui évoquent la jeunesse du Gardien du donjon. A ce stade, il n’est plus possible pour les deux co-scénaristes de tout dessiner. Ils font donc appel à Christophe Blain pour s’occuper de cette troisième époque, nommée Potron-minet.

Puis Manu Larcenet sera chargé de dessiner des épisodes comiques one-shot situés dans une sorte de temps parallèle sans conséquence sur les trois sagas : c’est Donjon Parade (cinq épisodes à ce jour, dont Technique Grogro, qui faisait partie de la sélection officielle du festival d’Angoulême 2008). Les personnages étant déjà croqués par quatre dessinateurs, la prochaine étape devient naturelle : avec Donjon Monsters, d’autres dessinateurs sont invités, le temps d’un one-shot, à raconter une histoire qui peut avoir lieu à n’importe quel moment de la chronologie. Mazan ouvre le bal en 2001, suivi par Menu, Andreas, Blanquet… et Bézian, Stanislas et Nicolas Kéramidas pour les plus récents.

Ceci achève de donner à Donjon sa dimension expérimentale : Trondheim et Sfar s’autorisent toutes les audaces, changeant de ton à chaque album, passant du comique au tragique, du régressif à l’introspection ; ils multiplient les morceaux de bravoure, dont un des plus fameux reste l’explosion de Terra Amata (la planète où se déroule cette histoire), un moment raconté du point de vue de trois personnages distincts, dans trois albums parallèles.

Et comme si la routine risquait de s’abattre sur la saga, un certain Marcel Marcel, sous couvert d’anonymat (mais on sait aujourd’hui qu’il s’agissait de Wandrille Leroy, cofondateur des éditions Warum), décida, avec la complicité de dessinateurs issus de la blogosphère, de s’approprier l’univers Donjon, en créant des planches inédites extraites d’albums fictifs : l’extension Donjon Pirate était née, à découvrir sur http://donjonpirate.free.fr... puis d'autres auteurs reprirent cette idée à leur compte. L'exploration de Donjon est une discipline infinie.


Interviews
- Nicolas Keramidas, enlumineur du Grimoire de l'inventeur
- Obion, la troisième vague du Crépuscule


Chroniques sur BDGest

Chroniques spéciales Donjon 10 ans :

- Donjon Zénith, tome1 : Coeur de Canard
- Donjon Crépuscule, tome 1 : Le cimetière des dragons
- Donjon Potron-Minet, tome 1 : La chemise de la nuit
- Donjon Parade, tome 1 : Un donjon de trop
- Donjon Monsters, tome 1 : Jean-jean la terreur

... mais aussi :

- Donjon Monsters T07 : Mon fils le tueur
- Donjon Monsters T08 : Crève-Coeur
- Donjon Monsters T09 : Les Profondeurs
- Donjon Monsters T10 : Des soldats d'honneur
- Donjon Monsters T11 : Le grand animateur
- Donjon Monsters T12 : Le grimoire de l'inventeur
- Potron Minet -84 : Après la pluie
- Donjon Crépuscule 104 : Le Dojo du Lagon


Site officiel Donjon :
- Les murmures du Donjon

------
(*) il est évident que si un employé du Donjon osait un tel calembour en présence du gardien, il finirait assez rapidement dans la fosse aux brous.
Jérôme Briot