The Long And Winding Road - Christopher et Pellejero (Kennes

[Cooltrane]

Deux auteurs que je suis à la trace depuis des années

[Mr Degryse]

C'est ma lecture coup de coeur de ce weekend. Et j'ai lu d'excellents trucs ce dimanche ( le dernier zep).

Un mélange réussi des Vieux fourneaux, du journal de mon père de Taniguchi et de toussaint 66.


Pour l' amateur comme moi de musiques des années 60 et 70 et qui regrette de ne pas avoir connu cette période, cette bd est un véritable bol d'oxygène.
Une bd à la fois belle ( grâce au dessin de Pellejero), drôle ( les pays rockeurs), émouvante et surtout très bien mené. Un road movie d'un quadra en crise sur les traces d'un père méconnu. Un road trip en France et sur l'île de Wright. Un voyage ou on rencontre des persos hauts en couleurs, de belles filles, etc.

A écouter en musique grace à la superbe playlist.

4 à 4.5/5

[kilfou]

Bon j'aime le rock de cette période, j'aime Pellejero donc dans l'ensemble j'ai le même avis que Degryse.

Le seul truc qui me gêne, c'est que le scénar est un peu trop généreux en aventures pour si peu de personnages, il leur arrive tellement de trucs que c'est plus forcément crédible. Bon léger reproche mais je pense qu'on aurait pu gagner en émotion si y avait eu moins de péripéties.

[Nirm]

Je l'ai pris, je note que la pagination est copieuse quand même.
En tout cas, beau boulot d'édition de Kennes.

[pabelbaba]

En le feuilletant j'ai trouvé que la monochromie des planches était assez triste et éloignée des autres BD de Pellejero. Ça tranche avec les planches de trip, mais ça ne donne pas super envie.

[Cooltrane]

En le feuilletant j'ai trouvé que la monochromie des planches était assez triste et éloignée des autres BD de Pellejero. Ça tranche avec les planches de trip, mais ça ne donne pas super envie.

C'est vrai que c'est perfectible et un peu en contradiction avec la couve bariolée (surtout quand on connait les couleurs souvent chatoyantes des autres œuvres de Pellejero), mais une fois engagé dans l'histoire celà ne nuit pas à la lecture

vois-le plutôt comme un noir et crème ou un noir et bleu-gris.

[Cooltrane]

En tout cas, Christopher fait assez fort question connaissances musicales, car il faut être très fortiche pour savoir que la jam qui commence avec le We Used To Know de Jethro Tull et se poursuit en Hotel California des Eagles est tout à fait plausible, car il y a un réel lien.

Les Eagles admettent (du bout des lèvres) s'être inspirés de Jethro Tull pour leur méga hit. Ce n'est pas si évident que cela pour un non-initié , mais la succession d'accords est la même.



PS: il travaillerait sur un livre sur les Beatles.

[silverfab]

Pour l' amateur comme moi de musiques des années 60 et 70 et qui regrette de ne pas avoir connu cette période, cette bd est un véritable bol d'oxygène.
Une bd à la fois belle ( grâce au dessin de Pellejero)...

Et bien, si -vous vous en doutez - je rejoins Degryse sur l'amour de la zik des 60 et 70 (et avant et après aussi dans mon cas ) et la partie graphique réussie, je suis bien moins enthousiaste sur la partie scénario de The Long And Winding Road

J' ai trouvé ça pas mal cliché, un peu dans l'esprit "revival" fabriqué de Route 78 sorti il y a quelques mois, voire de Grand Est (dans un registre différent certes), ou, coté cinéma, de films "de potes" comme Mes Meilleurs copains (je crois) de Poiré... bref, comme dit également plus haut, trop de péripéties tuent un peu la ligne directrice...de jolis passages mais un sentiment de "trop" et d'un peu cliché.

A écouter en musique grace à la superbe playlist.

Là aussi... j'ai un avis un peu différent

[Mr Degryse]

Ne t'en déplaise ( j'adore almost famous) mais on ne parle pas du tout de la même période. Le festival de l'île de wright s'est terminé en 1970. On parle de hippies ici. Donc de musique des années 60. La musique de l'insouciance.

Le film Almost Famous se passe après 1973. On est déjà dans le pré punk, le hippisme est mort. Ce sont des groupes comme Iggy, Black Sabbath, led Zep, David Bowie le hard rock qui prend le dessus.

On tombe dans les excès du rock spectacle. Le rock pionnier est mort.

C'est un peu comme si pour illustrer un film sur le disco, tu choisissais du new wave.

[Thierry_2]

le hippisme est mort.

on achève bien les cheveux ?

[Mr Degryse]

on achève bien les cheveux ?

[silverfab]

C'est un peu comme si pour illustrer un film sur le disco, tu choisissais du new wave.

CA se serait quelque chose!

[pabelbaba]

le hippisme est mort.

on achève bien les cheveux ?

[drabag]

le hippisme est mort.

on achève bien les cheveux ?

Magnifique Ça m'a collé la banane

[Olaf Le Bou]

tout pareil, magnifique




ah, et puis c'est Richard Wright, mais c'est île de Wight.

[Monsieur Jean]

Pas une grosse déception, mais tout de même une petite.
Le trait très gras de Pellejero plaît toujours.
Le scénario est cependant bien trop sucré, si on ne fait gaffe on pourrait attraper le diabète.
Ces personnages sont un peu pâles et loins d'avoir le charisme de ceux des Vieux fourneaux.
Le scénario me semble par ailleurs avoir un air de déjà vu.
Cela dit, la lecture n'est pas désagréable, mais je ne relirai certainement pas cet album avant de nombreuses années.