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J'ai oublié mon mot de passe

Joe Matt et Chester Brown

Et toute cette sorte de choses . Fais pas semblant de pas comprendre

Joe Matt et Chester Brown

Messagede jools » 28/05/2004 17:01

Message précédent :
J'avais adoré Peep-Show, et je viens de finir Strip-Tease... Sur le fond je me suis autant marré. Sur la forme, j'ai eu plus de mal (surtout au début). Ca a bien du me prendre un mois pour le finir... Ceci dit j'ai trouvé que ça gagnait en fluidité et en lisibilité au fur et à mesure qu'on avance dans le bouquin...

Par contre Chester Brown je connais pas du tout...Je vais essayer d'en lire un à l'occasion ;)
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Messagede Cosmo » 28/05/2004 17:14

Je suis tout a fait d'accord avec toi. Pour Chester Brown, il vaut mieux les lire directement en anglais parce que les traductions sont assez douteuses.
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Messagede Dan Pussey » 28/05/2004 17:21

Par contre Chester Brown je connais pas du tout...Je vais essayer d'en lire un à l'occasion ;)


Attention je n'ai pas Luis Riel mais à ce qu'il paraît c'est très différent de ce qu'il a fait jusqu'à présent. Pour l'instant c'était dans l'autobiographique intimiste alors que je crois que Luis Riel est pratiquement une bd d'aventure. Je te conseille tout d'abord Je ne t'ai jamais aimé.
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Messagede Cosmo » 28/05/2004 17:30

Quoi qu'il en soit, c'est bien que casterman publie ce genre de livres. Parce que ce n'est probablement pas avec ca qu'ils vont gagner du fric!
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Messagede Dan Pussey » 01/06/2004 19:39

Qu'est ce que vous dites de ça? Sur le site de D&Q.

Matt: "Just wait until I get my Hollywood money!"

Updated April 28, 2004



After a year or two of hearing "Just wait until I get my Hollywood money' as well as a transcontinental move to the west coast, news of Joe Matt's pending television show has hit the Hollywood trades. Don't forget us when you're famous joe!

HBO Preps 'Poor Bastard' Series
Tue Apr 27, 2004 02:17 AM ET

By Andrew Wallenstein

NEW YORK (Hollywood Reporter) - HBO is teaming up with one of the creators of "Futurama" to develop a potential series based on the cult comic book "The Poor Bastard."

The book, also known as a "graphic novel," was written by artist Joe Matt, based on his own life experiences. Among the myriad woes he contends with in his romantic life is an addiction to pornography.

David X. Cohen, who developed "Futurama" with "The Simpsons" creator Matt Groening, would serve as executive producer alongside "Simpsons" scribe Donick Carey and Matt.

Although HBO has yet to see a script, the premium channel was hooked on the concept for the series, which could blend live-action and animation in a manner similar to the HBO Films theatrical release "American Splendor." Like "Splendor" protagonist Harvey Pekar, Matt recounts his frustrations with relationships in unsparing detail.

Reuters/Hollywood Reporter
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Messagede jools » 01/06/2004 20:02

J'ai pas vu American Splendor, donc je sais pas ce que ça a donné, et ce genre d'adaptation risque d'être un peu casse-gueule, mais pourquoi pas... HBO nous a habitué à des séries de qualité avec une assez grande liberté de ton, donc j'attend de voir :ok:
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Messagede Cosmo » 01/06/2004 20:19

C'etait tres bien American Slendor. :ok:
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Messagede Dan Pussey » 01/06/2004 21:17

Effectivement American Splendor est réussi. Par contre Joe Matt est bien plus jeune que Harvey Pekar et il pourrait pratiquement jouer son propre rôle sous réserve qu'il soit un bon acteur et qu'il refasse pousser sa célèbre crinière. Sinon quel acteur pour jouer Joe Matt? Je ne vois pas.
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Messagede Cosmo » 21/06/2004 19:56

Petite remontee du sujet puisque ca interesse qq.
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Messagede Dan Pussey » 12/11/2004 13:25

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Messagede jools » 12/11/2004 14:40

Tiens depuis la dernière fois j'ai lu Fair Weather que j'ai adoré, plus abordable dans la forme que les deux autres, toujours très drôle, mais aussi plus touchant, peut-être parce qu'on a plus d'indulgence pour le gamin que pour l'adulte qui se comporte comme un gamin... Un très bon album :ok:

Et aussi Je ne t'ai jamais aimé de Chester Brown. Là ça fait déjà quelques mois donc je peux plus vraiment argumenter ça dans le détail, mais dans l'ensemble j'avais trouvé ça assez chiant et un peu mièvre. Mais bon je lirai quand même La Playboy et Louis Riel si j'en ai l'occasion.
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Messagede Dan Pussey » 12/11/2004 19:49

Tiens depuis la dernière fois j'ai lu Fair Weather que j'ai adoré, plus abordable dans la forme que les deux autres, toujours très drôle, mais aussi plus touchant, peut-être parce qu'on a plus d'indulgence pour le gamin que pour l'adulte qui se comporte comme un gamin... Un très bon album :ok:


J'ai bien aimé Fair Weather mais comme j'aime surtout le côté lubrique de Joe Matt, je l'ai moins aimé que les 2 autres.

Et aussi Je ne t'ai jamais aimé de Chester Brown. Là ça fait déjà quelques mois donc je peux plus vraiment argumenter ça dans le détail, mais dans l'ensemble j'avais trouvé ça assez chiant et un peu mièvre. Mais bon je lirai quand même La Playboy et Louis Riel si j'en ai l'occasion.


Essayes plutôt Louis Riel qui n'a rien à voir. ;)
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Messagede francoisb » 06/01/2005 10:00

Essayes plutôt Louis Riel qui n'a rien à voir. ;)

viens de le lire, en ressors assez mitigé : autant l'histoire est très intéressante (inconnue en ce qui me concerne), autant trouve que la petitesse des cases et la facon quasi caricaturale qu'a Brown de dessiner les personnages (en gros limité à un trait : gros nez, moustache, barbe, etc) entraîne une distanciation limite amusée avec son sujet... du coup, on a du mal à saisir le point de vue de l'auteur envers ce qu'il raconte...
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Messagede jools » 06/01/2005 11:54

Et aussi Je ne t'ai jamais aimé de Chester Brown. Là ça fait déjà quelques mois donc je peux plus vraiment argumenter ça dans le détail, mais dans l'ensemble j'avais trouvé ça assez chiant et un peu mièvre. Mais bon je lirai quand même La Playboy et Louis Riel si j'en ai l'occasion.


Essayes plutôt Louis Riel qui n'a rien à voir. ;)
Ah tiens j'ai oublié de revenir sur ce sujet. Donc entretemps j'ai lu Louis Riel (dans la très belle édition de D&Q) et ça a été une des très bonnes surprises de cette fin d'année.

Je connaissais pas du tout ce personnage et Chester Brown en dresse un portrait complexe en en décrivant à la fois le côté héroïque et le côté pathétique et en ne sacrifiant pas l'un pour l'autre. J'ai bien aimé aussi la façon dont il dépeint le rôle des officiels canadiens qui ourdissent des plans machiavéliques dans l'ombre. On se croirait un peu dans les premiers Tintin. Le récit est très fluide et même des scénes comme celle du procès (30 pages de dialogues sur fond noir) ne freinent pas l'histoire (passionnante de bout en bout).

Le dessin enfin: trait fin, style naïf, et joli travail sur les noirs et les trames: le style peut dérouter mais je ne trouve pas moi qu'il crée une "distanciation amusée" mais au contraire qu'il renforce l'intensité dramatique de certaines scènes (l'exécution de Scott notamment).

En bref: j'ai trouvé ça très bon, c'est mon favori pour Angoulême :ok:
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Messagede Dan Pussey » 06/01/2005 13:40

En bref: j'ai trouvé ça très bon, c'est mon favori pour Angoulême :ok:


Il est pas loin de l'être pour moi aussi.

Et c'est vrai que l'édition de D&Q est bien plus belle.
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Messagede Dan Pussey » 06/01/2005 19:28

Essayes plutôt Louis Riel qui n'a rien à voir. ;)

viens de le lire, en ressors assez mitigé : autant l'histoire est très intéressante (inconnue en ce qui me concerne), autant trouve que la petitesse des cases et la facon quasi caricaturale qu'a Brown de dessiner les personnages (en gros limité à un trait : gros nez, moustache, barbe, etc) entraîne une distanciation limite amusée avec son sujet... du coup, on a du mal à saisir le point de vue de l'auteur envers ce qu'il raconte...

Sur BDP, ça peut t'intéresser:

1. Biographie de Chester Brown

Né au Québec en 1960, Chester Brown va très tôt s’intéresser à la Bande Dessinée. A l’âge de 17 ans, il tente déjà sa chance chez Marvel et DC mais son style ne correspond pas aux attentes de ces deux éditeurs. Après avoir emménagé à Toronto, Chester Brown y découvre le milieu de l’édition alternative et tente alors d’être publié dans le Raw d’Art Spiegelman et Françoise Mouly. Face à un nouveau refus, Chester Brown rejoint un mouvement en pleine explosion, celui de l’auto-édition. C’est en 1983 que paraît le premier numéro de sa série Yummy Fur. Au fil des numéros, Chester Brown tente de nombreuses expérimentations mais il se libère surtout de ses inhibitions au travers des péripéties scatologiques d’Ed The Happy Clown. Certains de ses Yummy Fur se vendent à 1000 exemplaires ; il signe chez Vortex Comics. En parallèle à sa surprenante adaptation des Evangiles, Chester Brown se tourne vers les récits intimistes. Ils donneront lieu à deux albums autobiographiques publiés par l’éditeur canadien Drawn & Quarterly : The Playboy (1992) et I Never Liked You (1994) . Ceux-ci obtiendront rapidement le statut de « classiques » tant la maîtrise graphique et narrative d’une grande justesse marqueront le genre. Chester Brown y dévoile ses premières affres sentimentales et son rapport d’attraction/répulsion aux revues pornographiques découvertes durant son adolescence. Après ces deux œuvres tout en retenue, il se lance dans un projet plus libre où il tente de rendre la perception du monde d’un nouveau-né. Malgré de superbes séquences aux accents surréalistes, Underwater (1994-1997) n’est jamais achevé ; l’étendue du concept décourage l’auteur qui préfère s’engager dans une nouvelle voie. Il se lance en 1999 dans une biographie de Louis Riel , un personnage historique controversé qui mena la résistance et la révolte des Métis contre le gouvernement canadien en 1885. Cette œuvre marque une nouvelle étape dans la quête d’austérité de l’auteur mais aussi l’un de ses plus beaux aboutissements. Chester Brown nous explique dans l’entretien qui suit comment le dessinateur Harold Gray influença son Louis Riel.

2. Biographie d'Harold Gray

Harold Gray est né en 1894 dans l’Illinois. Il entre dans le département artistique du Chicago Tribune en 1917 et y travaille comme illustrateur. En 1924, il propose une idée de strips mettant en scène le personnage de Little Orphan Otto mais c’est finalement Little Orphan Annie qui verra le jour dans les pages du New York Daily News le 5 août de la même année. Le succès est au rendez-vous. Harold Gray développe alors au fil des ans un univers totalement atypique. La jeune Annie évolue en effet dans un monde obscur et désespéré, un monde « adulte » si l’on prend ce terme dans son sens le plus péjoratif. Elle se retrouvera rapidement entourée d’une galerie de personnages archétypaux (et parfois décalés) qui mèneront souvent ses aventures à des dénouements mélodramatiques. Le graphisme expressionniste de Gray dépeint à la perfection une forme d’angoisse existentielle et l’atmosphère unique de sa série sera propice au développement d’une poésie sombre et de thèmes sociaux, philosophiques et parfois même politiques.
Harold Gray est décédé le 10 mai 1968 en laissant derrière lui une œuvre qu’il mena de main de maître durant quarante-quatre années.

3. Extrait de l'entretien avec Chester Brown

Nicolas – Vous dédiez Le Playboy à Seth pour son « exemple en tant qu’artiste ». Son œuvre a-t-elle une influence similaire à celle de Joe Matt sur votre approche de la Bande Dessinée ?

Chester Brown – L’œuvre de Seth m’a grandement influencé à l’époque au je dessinais Le Playboy même si cela ne transparaît pas d’une manière évidente. Ces derniers temps, mon influence majeure est Harold Gray.

N. – Ce rapport à Harold Gray est omniprésent dans Louis Riel ; vous vous imposez de reprendre les attitudes et les physionomies typiques de ses personnages. Etait-ce une manière de vous confronter à son dessin, de mieux comprendre la fascination que vous lui vouez ?

Chester Brown – Non, je trouvais simplement son style si beau que j’ai voulu essayer de reproduire dans mon travail ce que je trouvais si captivant dans le sien. A mes yeux, j’ai complètement échoué dans cette tentative.

N. – N’y avait-il pas aussi dans cette approche une volonté de vous imposer des contraintes qui vous aideraient à ne pas « verser dans le mélodramatique » .

Chester Brown – Oui, j’évite cela en limitant l’utilisation de plans rapprochés et en gardant toutes les cases à la même taille.

N. – Sur l’une des dernières planches de l’album, vous jouez avec l’effet de « gaufrier » en laissant un espace vide là où aurait dû se trouver la dernière des six cases utilisées tout au long de Louis Riel. Qu’est-ce qui vous a mené à cet effet ?

Chester Brown – C’était un accident. Je disposais les cases pour le dernier numéro de Louis Riel et je me suis aperçu qu’il n’y avait que cinq cases au lieu de six pour la dernière page car je m’étais trompé dans mon compte. Je me suis aussi aperçu que cette erreur marchait bien et je l’ai donc conservée.

N. – Depuis longtemps déjà, vous avez pris l’habitude de dessiner une case par feuille de papier. Etait-ce pour vous permettre d’essayer plusieurs « dispositions » avant d’opter pour une composition définitive de vos planches ?

Chester Brown – Je n’aimais pas dessiner sur de grandes feuilles disposées sur une table à dessin. Mon bras se fatiguait à force de dessiner sur le haut des pages au sommet de la table. L’un des avantages de cette technique où les cases sont dessinées séparément tient en effet de la facilité à restructurer le récit.

N. – Dans l’édition originale de Louis Riel, vous reprenez douze cases muettes que vous introduisez dans vos pages de garde. Vouliez-vous par là créer une sorte de « bande d’annonce » de l’album ?

Chester Brown – J’ai déjà fait cela dans The Little Man. Il est traditionnel d’introduire une sorte d’imagerie dans les pages de garde. L’idée de présenter un bref aperçu du contenu de l’album m’a semblé naturelle.

N. – Une autre contrainte stylistique que vous vous imposez est celle de l’utilisation des yeux « ovales et vides » à la manière d’Harold Gray. Dans son America’s Great Comic-Strip Artists , Richard Marshall déclare ceci : “Un critique a suggéré que des yeux dépourvus d’expression obligent les lecteurs à faire appel à leurs propres émotions dans diverses situations du récits. Mais en fait, Gray insufflait une expression subtile dans ces petits cercles et faisait beaucoup de bien peu. Dans un sens plus large, ces fameux yeux étaient les symboles de l’univers austère qu’ils observaient et dans lequel Gray plaçait ses personnages avec un sentiment d’inéluctabilité”.

Chester Brown – Dessiner des yeux vides est un autre moyen de se détacher de l’excès mélodramatique ; des yeux dessinés avec beaucoup de détails peuvent véhiculer trop d’informations émotionnelles. Mais Marshall a aussi raison de dire que même ces cercles vides peuvent être utilisés pour exprimer un certain degré d’émotion.
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Messagede abraham de sanctis » 09/01/2005 19:04

J'ai lu "Je ne t'ai jamais aimé" de Chester Brown, ça m'a beaucoup plu...
Ca tire moins sur le pathos que Blankets de Thompson, mais ça soulève bien plus finement beaucoup plus de choses, comme son propre personnage tout est très fin, très sous-jacent, comme ses relations avec sa mère, avec les filles qui l'entoure, bref, au final, un livre qui fait peut-être moins "choc" que Blankets dans le genre introspection adolescente, mais qui me semble beaucoup plus intelligent.
Mention spéciale à la vision de son dessin pour Sky, dans un style graphique qui vient comme au milieu de la soupe, quand on ne s'y attend pas, mais qui est magnifique...
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Messagede Dan Pussey » 09/01/2005 22:55

100% d'accord :ok:
L'intelligence de Blankets se trouve plutôt dans la mise en page et sa fluidité.


J'ai une édition américaine de cet album et les fonds de pages ne sont pas noirs mais blancs. Je trouve que ça colle plus à cette mise en page "aérée". C'est un détail mais ça change peut être quelque chose par rapport aux sensations vis à vis de cet album.
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Messagede Jyrille » 10/01/2005 00:23

Le seul Chester Brown que je possède est Le Playboy. J'aime bien. En fait je ne sais pas trop comment je me sens en le lisant : séduit par la mise en page, la simplicité qui s'en dégage, les dessins immédiats malgré un trait brut, et embarassé par tant de franchise, de vérités sans ambages. Une ambiance étrange, unique pour moi : on s'identifie énormément à Brown.
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Messagede Dan Pussey » 04/02/2005 02:22

Ca vient de sortir. Même maquette que l'édition américaine sauf que c'est une couverture souple.

[img]http://www.bulledair.com/catalogue/les_kids.jpg[/img] Image
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Messagede abraham de sanctis » 04/02/2005 02:34

Je l'ai vu ce soir, je me suis maudit de ne pas avoir pris ma CB... :roll:
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