La route (Larcenet)
La Route
L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites, censés les aider dans leur voyage. Sous la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales[…]
Si graphiquement c'est toujours aussi original, l'histoire de ce tome 2 est en revanche plus convenue : se passant plusieurs années après le premier tome, l'intrigue de cet opus est basée sur le siège d'un château-fort par l'héroïne et ses troupes. Le scénario fait donc la part belle aux grandes séquences de batailles médiévales (avec de nombreuses doubles pages très impressionnantes pour souligner l'aspect spectaculaire de ces batailles); l'action foisonnante fait que l'on ne s'ennuie pas à la lecture mais l'ensemble n'a rien de très original.
Lecture tout de même sympa, mais pour moi cette série n'est pas le chef d'oeuvre que beaucoup déclarent.
L'ouvrage de Stevenson revisité par Mattotti et Kramsky. Les auteurs réussissent à créer un véritable univers oppressant. Le dessin est somptueux la référence à l'expressionnisme est très présent.
Le choix des textes et des illustrations rythment totalement ce récit.
C'est horrible, beau et somptueux.
Hugo Pratt a beaucoup écrit sur a guerre. Les Scorpions du désert en est l'exemple phare. Ici il s'agit d'un officier naval anglais qui fait campagne en mer Adriatique. Une dizaine d'histoires sont racontées. Toutes indépendantes les unes des autres et pourtant liées entres elles par les personnages secondaires que l'on recroisent ici ou là. Ces personnages sont attachants et donne de la profondeur aux récits.
Comme souvent chez Pratt l'histoire n'est qu'un fil conducteur, tout n'y est pas dit. Mais peu importe ce qui est essentiel c'est l'atmosphère et elle est là!
Pourquoi 3/5? Parce que le dessin et la mise en page y sont trop sages, il manque aussi ces envolées lyriques propres à l'auteur.
Mais j'ai ressenti un réel plaisir de lecture.
Nous retrouvons un scénario de Philippe Pelaez qui est actuellement l'un des scénaristes les plus prolifiques des années 2020 (Hiver à l'opéra, Automne en baie de Somme, Air, Ceux qui n'existaient plus, Dans l'ombre...).
Il est vrai que la science-fiction n'est pas sa spécialité. Je trouve qu'il fait du réchauffé dans ce que nous avons pu déjà voir dans des œuvres où l'on voit d'horribles monstres sur des planètes s'en prendre à des humains au-delà d'un horizon noir où peut se cacher de véritables richesses notamment en matière énergétique ce qui intéresse grandement l'armée.
Le scénario prend des prisonniers au lourd passé pour accomplir une mission suicide sur cette planète nommée Kepler-452b. Rien que le pitch fait penser à « Pitch Black » puis sa suite des « chroniques de Riddick » avec un certain Vin Diesel dans le rôle principal.
La mise en scène est beaucoup trop classique et sans véritable surprise. C'est une exécution un peu sans âme de différentes scènes pour créer un climat de tension sur une planète résolument hostile. La psychologie des personnages ne sera qu'effleurée ce qui fait qu'on s'intéresse peu à leur sort parfois tragique.
Un mot quand même sur le dessin au trait réaliste de Blasco-Martinez pour dire qu'il fournit de très belles planches notamment vers la fin avec la découverte de cette cité perdue. A noter également une magnifique couverture qui donne envie de découvrir ce récit.
C'est le début d'une trilogie mais ma lecture m'a laissé un peu pantois. Il m'en faut plus pour connaître une véritable qualité dans l'écriture. C'est de la science-fiction au rabais comme les séries Z qu'on regardait autrefois. Désolé de l'exprimer ainsi mais c'est ce que je ressens.
Bon dieu il y a de l' "idées noires" à la Franquin dans ce 1er opus! Le dessin de Sokal est noir, sublime, d'une précision folle. Le crayon de Sokal est violent, acéré. Chaque coup, chaque ligne est d'une violence extrême, d'une nervosité rare et tout prend corps. Oui j'ose le dire, Franquin aurait adoré le trait primitif de Sokal qui s'inspire du maître et se dévergonde dans l'humour potache, ironique, désabusé des multiples histoires qui se succèdent.
Car l'histoire du père de Canardo , jusqu'au bout de sa vie, est empreint d'une violence désabusé, incroyable. Sous un côté rigolard, il y a tout la profonde horreur de l'être humain. Il suffit alors de potache, d'iconoclaste pour faire passer crème. Sauf que non, la violence est là, toujours...la violence humaine.
Puis vient le fils du père. Notre Canardo. Le dessin, la trame, tout revient. Et c'est moins bien.
Bon dieu que j'aime les œuvres de jeunesse de mes auteurs de BD préférés. Il y a le pire comme le meilleur. Et là c'est le meilleur.
Un album un peu mollasson... et quelque peu confus, pour ceux qui, comme moi, on un peu laissé tomber Carmen Mc Callum depuis quelques temps ( la faute à un dessin qui vraiment trop changé au cours de la série)... On retrouve quand même avec plaisir Nirki, Travis et leurs chéries, mais ça sent un peu la fin de série... il faudrait pas rater la sortie, ce serait dommage pour cette série sympathique et qui a souvent été assez bien inspirée
Contrairement à d'autres, j'ai particulièrement apprécié le changement de dessinateur, L'image est sans doute un peu plus figée mais le rendu reste aussi sombre et bien adapté au roman, les visages gagnent en profondeur (en particulier ceux d'Elric et du sorcier de Pan Tang)... bref, cet album continue de rendre un bel hommage à ce classique de la littérature fantasy de ma jeunesse !
Beaucoup trop bavard et introspectif, dommage, car l’histoire en elle-même est assez sympa.
Comme souvent avec Valiant, les graphismes sont soignés et attractifs, les artistes choisis sont plutôt bons. Ici c’est le cas, même si je préférais les anciens dessinateurs et scénaristes, partis depuis ailleurs (notamment chez Bad Idea).
La méduse est un animal marin capable de paralyser ses proies au moyen d'une substance urticante et vénéneuse. Là, nous avons une jeune femme qui est convaincu d'avoir une méduse dans l’œil et qui se multiplie. Allô Docteur, je crois que nous avons un problème.
Certes, il faut avoir un double sens de lecture comme une métaphore d'une maladie qui se gangrène. Visiblement, il s'agit d'une maladie de l’œil pouvant faire perdre la vue. Or, les méduses lui gâchent la vue avec leur fameuse substance noire. Le combat commence car il s'agit d'apprivoiser ces bestioles.
A noter que l'auteure Boum fait son autobiographie au travers de ce récit qui a pour cadre le Québec. On retrouvera des expressions qu'on aura un peu de mal à comprendre en français car ce n'est pas forcément traduit dans notre langage.
On évite le pathos pour une réflexion sur les terribles événements de vie pouvant nous affecter. On éprouve assez vite de l'empathie pour le personnage principal d'Odette qui ressemble à un garçon. Bon, j'avouerai quand même que la scène de danser avec son drink dans une boîte de nuit est vraiment une très mauvaise idée et que cela fait tête à claque. Mais bon, passons !
On retiendra qu'il y a véritablement beaucoup de tendresse dans cet album à la ligne graphique assez épuré. J'ai beaucoup aimé la fin de l'album où on observe une véritable audace de case dans cette mise en scène progressive de l'obscurité.
Malgré le noir, cela se termine par non pas une note d'espoir mais par l'acceptation de vivre autrement. Une réussite sur un thème plutôt difficile.
1300ème avis sur le site.
Une série qui gagne "en épaisseur" avec 11 tomes au compteur...
Cet album offre un nouvel espoir aux anciennes races, une dissidence est en train de voir le jour à l'intérieur de l'ordre des Ombres.
Arundill, l'héroïne de cette épisode, sera le nouveau fer de lance de la rébellion des mages contre le contrôle des rois.