Islander
1. L'éxil
Futur proche Le continent européen est victime de catastrophes multiples, des réfugiés de tous les pays s'amassent au port du Havre, lieu de transit vers un hypothétique salut. L'Islande est encore épargnée, mais pour combien de temps ? Liam, qui a déjà tout perdu, va tenter sa chance en subtilisant le pass d'une migrante, sans savoir que l'Islande[…]










Je précise d'emblée qu'il s'agit d'une lecture un peu coquine réservé à un public averti. Comme dit, je ne ferme aucune porte en matière de lecture de BD car ce support aborde tous les genres et thèmes.
Les auteurs italiens sont passés un peu maître dans l'art de dessiner de beaux corps. Il y a une touche de Milo Manara mais en moins bien quand même. On remarquera une certaine douceur du trait qui donne un côté assez candide à cette œuvre pourtant érotique.
La lecture est assez agréable, émoustillante mais qui sort du lot des productions du genre. C'est composé par 8 petites historiettes qui concerne un public plutôt de jeunes adultes découvrant les joies du sexe.
Certes, c'est assez croustillant mais on ne tombe jamais dans la vulgarité. Par ailleurs, c'est même parfois assez rigolo dans une ambiance légère avec des chutes parfois surprenantes. Oui, parfois, on découvre la réalité du partenaire de ces jeux érotiques qui peut être d'un sexe opposé à celui qu'on croit. Bref, que des surprises !
Au final, une BD érotique qui peut s'adresser aussi bien aux hommes qu'aux femmes ce qui est plutôt rare en la matière.
Un album qui conclut la série en beauté, de façon assez spectaculaire, et assez tragique il faut bien l'avouer. Les dernières planches, assez étonnantes, proposent une fin qui laisse volontiers place à l'interprétation. Et c'est plutôt normal, car la série n'est pas terminée : ces 14 tomes constituent le premier cycle de la série, les deux suivants ("The dark Tower : the Gunslinger" et "The Dark Tower : the Drawing of the Three") sont parus aux États-Unis entre 2010 et 2017. La traduction française n'a malheureusement pas suivie, et s'arrête à ce 14ème album, qui peut constituer une fin en soit. C'est dommage, quand on voit la qualité de l'univers, le rythme du récit et les graphismes qui retranscrivent à merveille ce monde bien étrange que celui des pistoleros. Heureusement, il reste la VO pour découvrir la suite ! C'est toujours mieux qu'une série purement et simplement à l'abandon...
Les années sont passées depuis la chute de Gilead et les quelques pistoleros restants vivent dans l'ombre. Le scénario, même si il surprend moins, continue d'être passionnant, et l'univers de la série s'enrichit également à travers ce saut dans le temps.
C'est l'affrontement de Gilead entre les pistoleros et les armées de Farson. On est un peu plus dans de la bataille pure et dure, mais ça reste évidemment excellent. C'est également le retour de la tour sombre, qui est au final assez peu évoquée depuis le début de la série.
À chaque album la situation se complexifie pour Gilead, où c'est désormais l'hécatombe. Mais le récit tient en haleine et l'aventure pour affronter John Farson continue. Les dessins sont à leur plus haut niveau. Bref, encore un épisode incontournable dans cette superbe série.
Après deux volumes passés à nous présenter les différents protagonistes de cette saga, on entre avec ce troisième volume (qui regroupe les tomes 6, 7 et 8 de la série) pleinement dans le cœur de l'intrigue de 100 BULLETS, même s'il reste évidemment beaucoup de zones d'ombre. Un volume qui nous en apprend davantage sur les origines du Trust ainsi que sur l'organisation de l'agent Graves et de ses fameux "minutemen", en se focalisant principalement sur deux d'entre eux : le redoutable Wylie Times et la brute perverse et psychopathe Lono.
Graphiquement, la crasse, la misère, le désespoir, la violence, le sexe et la bassesse humaine sont toujours mises en image avec autant de talent par Eduardo Risso; certaines séquences étant même magistrales.
Passons de côté les planches exceptionnelles de Romita junior qui sont, dans ces 2 nouveaux épisodes, moins insolites et moins singulières mais toujours aussi iconiques, et restons du côté de Nocenti qui continue son choix scénaristique si inhabituel. Car, oui, ce tome narre la filiation autour de la génétique, de la maternité mais aussi la famille.
Nocenti raconte une histoire si rare dans le monde du comics et prend tellement son temps pour le faire que le plaisir est véritable. Il y a aussi un duel entre un méchant et un gentil qui est parfaitement raconté dans les visuels et les planches incisives de Romita Junior.
Il y a donc une rareté de narration qui donne le ton. Et ce ton est dense, intense et violent. Certes, la narration n’est guère tonitruante mais cela augure de futurs épisodes qui sortiront du droit chemin : (celle du super gentil qui met des tatanes à un super méchant qui veut se venger du super gentil)
Et cela fait du) bien à lire quand on lit autant de comics (des années 70 à 2000) que moi.
Voilà un excellent tome, superbement travaillé par Graton.
Tout part d’un pari entre Warson et un de ses amis américains qui est pilote d’avion. Ou chacun propose de venir faire un baptême dans leur discipline. Ce sera donc Warson et Michel versus nos pilotes, les thunderbirds. Un début d’album très sympa, où l’on a autant de plaisir de se retrouver sur circuit - ici au Mans pour l’occasion - que dans les airs, Graton nous offre de bons moments et c’est vraiment agréable.
La seconde partie de l’histoire entraîne tous les protagonistes dans un combat sans merci contre une usine chimique en feu. Franchement, c’est bien construit et l’album nous tient en haleine jusqu’au dénouement de l’histoire. Une vraie réussite, à lire ou relire.
Alors, que dire du dernier opus d’Astérix ? Pour ma part, depuis la disparition de Goscinny, j’attends… j’attends… j’espère… j’imagine qu’enfin… Mais, comme dirait l’autre : « M’enfin ! »
Uderzo a continué seul, dans l’esprit de la série, mais il lui manquait sans doute l’imagination foisonnante de son complice. Le dessin, lui, était toujours là. Depuis son départ, Fabcaro et Conrad essaient… mais hélas, en vain. Dans cet album, je ne ressens qu’un mauvais copié-collé. Certaines scènes rappellent Astérix en Hispanie, d’autres Le Gladiateur ou encore Les Lauriers de César — et j’en oublie sûrement.
À mon sens, et même si je partage très loin certains avis positifs, il manque un élément clé dans Astérix : les bagarres. Celles qui me faisaient sourire, voire rire aux éclats. Les baffes entre Gaulois, les lancers de poissons, les coups de massue sur Assurancetourix… et, bien sûr, les molaires arrachées ainsi que les caligae laissées au sol pendant que leur propriétaire s’envolait dans les cieux.
Rien dans cet album ne m’a provoqué le moindre sourire, et ce ne sont pas ces foules de noms transformés en jeux de mots par les auteurs qui y ont réussi. Achdé et Jul s’en sortent drôlement mieux avec Lucky Luke.
Pour finir, et partager avec vous mon avis — qui vaut ce qu’il vaut — cet album m’aura fait réaliser que plus jamais Astérix ne sera vraiment Astérix. Malgré tout, je continuerai à les acheter, ne serait-ce que pour compléter ma collection… à défaut de me satisfaire.
J’ai tout d’abord acheté cet album car j'aime particulièrement le style graphique de Cyril Bonin, ainsi que de ses talents de scénariste.
L’homme qui n’existait pas surprend par sa narration : il n’y a ni gentils ni méchants, ni action à proprement parler. Il s’agit plutôt d’une tranche de vie où des personnages, isolés et en quête de sens, se détachent peu à peu de leur réalité jusqu’à ne plus pouvoir y accéder.
Une belle fable, où l’on tourne les pages les unes après les autres en se demandant comment nos deux célibataires vont s’en sortir, peut-être tout simplement en fusionnant leurs réalités.
Une lecture très agréable et empreinte de délicatesse.