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A fin de prouver sa théorie sur la survie des espèces – particulièrement celle des dinosaures -, le Professeur Challenger, accompagné de son confrère Summerlee, du journaliste Edward Malone et de Lord John Roxton, s'est embarqué pour l'Amérique du Sud. Armée de documents très précis, l'expédition progresse rapidement à travers l'Amazonie et, faisant fi des dangers de la jungle et des ego de chacun, s'apprête à faire des découvertes extraordinaires.

La mode des adaptations d’œuvres littéraires (préférablement tombées dans le domaine public) en bande dessinée ne se dément pas. Le monde perdu s'ajoute à cette longue liste des recréations. Datant de 1912, le roman de Conan Doyle reprend toutes les ficelles traditionnelles des récits d'aventures exotiques mettant en scène des civilisations disparues et autres mondes perdus (pensez aux Mines du roi Salomon d'Henry Rider Haggard ou au Sixième Continent d'Edgar Rice Burroughs, par exemple). La version BD signée Christophe Bec n'est, de loin, pas la première. Animer George Edward Challenger, ce formidable personnage plus grand que nature, doit certainement représenter un plaisir et un défi passionnant pour tout scénariste qui se respecte !

Même s'il a dû élaguer fortement le texte original, Bec réussit à conserver l'esprit d'origine. Évidemment, si la trame générale est respectée, les puristes regretteront sûrement les quelques oublis et autres raccourcis pris par le créateur de Carthago. Astucieusement construite autour de nombreux allers-retours dans le passé, la narration s'avère néanmoins prenante et précise, quoiqu'un peu lente par moments. Il faut garder à l'esprit que les voyages au début du XXe siècle demandaient du temps et laissaient la place aux digressions. Ce premier tome constitue avant tout une mise en place et permet de présenter les protagonistes. Les vraies péripéties (même si l'album n'en manque pas) ne font que commencer !

Le trio italien – Fabrizio Faina et Mauro Salvatori aux pinceaux, Andrea Scoppetta aux couleurs – rend une copie très propre et maîtrisée. Malgré la densité de l'histoire – la majorité des planches se découpent sur cinq bandes -, la lisibilité demeure parfaite tout au long de l'ouvrage. Le manque de place est habilement contourné par une mise en page inventive et bien conçue. En résumé, à récit classique, illustrations classiques. Un petit peu plus de folie (la légendaire fougue du Professeur Challenger reste bien discrète) aurait peut-être donné plus de corps à l'ensemble.

Par A. Perroud
Moyenne des chroniqueurs
6.0

Informations sur l'album

Le monde perdu (Faina/Salvatori/Bec)
1. Tome 1

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Note: 3.9/5 (31 votes)

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L'avis des visiteurs

    Erik67 Le 21/11/2020 à 11:58:51

    C'est une bonne aventure et joliment dessinée. Il est vrai qu'on en demande toujours plus à Christophe Bec. En l'occurrence, il respecte scrupuleusement le roman de Sir Arthur Conan Doyle avec l'académisme qui sera de mise. Cela se termine par la fameuse scène qui rappelle la 29ème minute de Jurassik Park où on découvrait enfin les dinosaures à l'écran. Bref, c'est un tome purement introductif qui manque de saveur.

    Il est vrai que l'expédition en elle-même est une aventure avec toutes ses péripéties classiques. Cependant, dans le genre, on a vu mieux et surtout ressenti une certaine tension. Rien de tel en l'espèce mise à part quelques moustiques et un gros caïman. Bon, on ne pourra pas accuser l'auteur de faire dans la surenchère. L'oeuvre dans la pure tradition des récits d'aventures exotiques semble être respectée.

    Il est clair qu'il faudra faire mieux au second tome sous peine de tomber en désuétude.

    Hisis Le 11/05/2016 à 11:18:14

    Christophe Bec présente ses personnages en quelques cases, résume des chapitres entiers du roman original de Conan Doyle en quelque dialogues - et à grands renforts de flashbacks sépia désuets - comme s'il partait du principe que le lecteur connaît forcément toute l'histoire...Difficile de s'attacher à nos explorateurs, et surtout au jeune journaliste Malone qui parait ici totalement anecdotique. Côté graphique, on a parfois la désagréable impression de lire une BD des années 70. Une laborieuse adaptation.

    Rody Sansei Le 07/12/2015 à 13:31:39

    J'aime Bec, j'aime Doyle, mais là, c'est... beurk.

    Christophe Bec (que j'aime beaucoup aussi) signe ici une adaptation du "Monde perdu" de Conan Doyle (que j'adore). Tout était réuni pour que j'apprécie cette BD.

    Malgré un dessin plutôt joli et maîtrisé (mais sans aucune inventivité, très classique), ce premier tome est d'un ennui mortel : présentation maladroite et ennuyeuse des personnages, aucune tension dans leur périple, battements du cœur constants lors de la "grande" scène. Peut-être la suite sera-t-elle meilleure (je ne le saurai jamais, et il n'y en aura jamais si le premier tome ne marche pas, vu que c'est Soleil l'éditeur), mais il est parfaitement clair qu'on pourra se passer de ce premier opus soporifique pour lire la suite des aventures.

    Hop, directement ramené chez mon libraire et on ne m'en parlera plus jamais.
    Et ça me fait mal d'écrire tout ça vu comment j'apprécie les deux auteurs, mais l'immense déception est bel et bien là.