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À la façon d'un journal intime, Ma vie en l'air raconte la triste histoire d'Ariane, la tragique destinée d'une petite fille mal aimée des ses parents. À l'age de sept ans, elle parvient à échapper partiellement à son malheur quand elle découvre qu'elle est capable de voler, de s'évader parmi les oiseaux dans les nuages. Mais sa petite sœur Célie, beaucoup plus fragile, n'a pas cette force et ne peut que se renfermer inexorablement sur elle-même, avant de succomber dramatiquement. Ariane ne s'en remettra jamais.

Ma vie en l'air est un de ces albums que l'on ne devrait que pouvoir aimer. Comment ne pas être sensible au bouleversant dépérissement d'une innocente petite fille ? Pourtant, force est de constater que la sauce ne prend pas. Les auteurs du magnifique et attendrissant Là-bas sont ici passés à côté de leur sujet. Peut-être que cette adaptation du roman d'Anne Sibran lui est trop fidèle, au point que la narration, trop délimitée, manque de fluidité. Tronchet donne en tout cas l'impression d'être coincé dans ses cases, de faire de l'illustration plutôt que de la bande dessinée.

Certes, ce récit ne peut évidemment pas laisser indifférent et possède quelques scènes touchantes comme celle de la rencontre entre Ariane et Paulin. Mais même si bien des choses sont subtilement suggérées, la mélancolie ambiante étant masquée par l'onirisme omniprésent, le récit est trop triste et froid. Là-bas ne se prêtait pas à l'humour mais quelques passages amusants ou chaleureux décuplaient la sensibilité de l'histoire. Ici, la morosité régnante déprime plus qu'elle n'émeut.

Tous les éléments étaient là pour que Ma vie en l'air soit un récit poignant, inoubliable. Malheureusement, on referme ce livre avec un goût amer, désolé de ne pas avoir senti une petite larme monter pendant la lecture. Quel dommage de la part d'un couple d'auteurs au talent pourtant indiscutable !

Par J-M Grimaud
Moyenne des chroniqueurs
4.8

Informations sur l'album

Ma vie en l'air

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Note: 2.6/5 (28 votes)

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L'avis des visiteurs

    Erik67 Le 29/11/2020 à 21:46:00

    La beauté du trait de Didier Tronchet est associée à un roman d'Anne Sibran. De cette association nait une puissance à la fois émotionnelle et visuelle assez rare. C'est certainement ce qui fait la force de cette oeuvre peu commune.

    Doit-on croire qu'on peut voler en toute impunité comme un oiseau ? Doit-on se laisser emporter par les tourbillons du vent ? Est-ce une allégorie pour fuir des parents assassins d'une soeur tant regrettée ? Tant de questions directes qui resteront sans réponse pour ajouter au mystère...

    La plume poétique de l'auteur est là pour nous bercer d'illusion sur le sens de la vie à travers le destin d'une petite fille qui va grandir et se rapprocher de l'ancre de la folie. On pénètre dans un conte pour terminer dans un cauchemar. La palette de couleurs qui s'assombrissent progressivement est si évocatrice de ce plongeon dans l'inconnu. "Ma vie en l'air" se lit presque à l'envers pour ne pas tomber par terre. Attention au décollage !

    okilebo Le 02/11/2005 à 14:22:38

    Là-bas, écrit par Sibran et Tronchet, avait été, pour moi, un album évènement, une révélation, un coup de coeur. Je ne pouvais donc pas passer à coté de leur nouvelle collaboration même si je me doutais que renouveler cette expérience avec autant de réussite aurait été un peu difficile.

    Si c'est vrai que le scénario de Ma Vie en L'air peut sembler parfois un peu décousu, l'atmosphère poétique est très riche. Cette histoire d'enfant-oiseau nous emmène dans un univers intimiste, parfois glauque mais où la sensibilité et l'intelligence sont présentes à chaque instant.
    Le récit est bien raconté et la petite Ariane devient vite attachante.

    Pour le graphisme, Tronchet est fidèle à lui-même, si ce n'est que j'ai trouvé son dessin parfois un peu dur par rapport aux scènes décrites dans le récit.

    En résumé, Ma Vie en L'air est un album à découvrir ou du moins, à essayer !

    edgarmint Le 05/09/2005 à 15:17:56

    J'attendais beaucoup de cette production en commun du couple Tronchet-Sibran, mais je suis déçu et je n'arrive même pas à bien définir pourquoi.

    J'ai un sentiment d'inachevé, peut-être que le dessin de Didier Tronchet n'est pas adapté pour cette histoire (contrairement, de mon point de vue, à "Là-bas"), peut-être que le roman d'Anne Sibran (certes, je ne l'ai pas lu) est trop condensé et ne parvient pas à s'épanouir sous cette forme.

    C'est sans doute là le principal problème : la trop grande complicité entre la romancière et le dessinateur (puissent-ils m'excuser). Je m'explique : eux maîtrisent parfaitement le roman, la plupart des lecteurs de la BD, non... Trop de choses sont sous-entendues (voire survolées) et rendent la BD particulièrement difficile à suivre, voire hachée. Peut-être qu'en 2 tomes l'histoire aurait pu prendre toute sa dimension...

    C'est dommage.