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Starlight (Millar/Parlov) Starlight

13/10/2016 4332 visiteurs 8.0/10 (1 note)

L orsque Duke McQueen perd sa femme, il perd plus que son épouse. Sa confidente, son amie, sa complice depuis plus de quarante ans le quitte et le laisse seul, face à sa vie. Ses enfants sont présents mais ne lui fournissent pas vraiment le soutien qu'il attend. De toute façon, ils ne le regardent plus comme avant. Avant, c'était lorsqu'il était un brillant pilote de l'U.S. Air Force reconnu et respecté. Hélas, le jour où, rentrant d'une mission secrète, il explique que son appareil a atterri dans un autre monde, oppressé et qu'il y a libéré le peuple de son dictateur tortionnaire et sanglant, tout bascule. Moqué dans les journaux, devenu la risée de sa profession, de sa ville et de ses fils, il ne lui reste plus que les souvenirs et l'amour de sa compagne. Enfin, aujourd'hui il ne lui reste que des souvenirs... à moins que...

Goran Parlov s'invite dans le Millarworld précédé d'une belle réputation. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que celle-ci n'est pas usurpée. Sans fioriture, son trait sec et épuré est percutant. L'univers fantastique, coloré et varié, retient l'attention malgré la maigreur des détails. En effet, le dessinateur de Fury allège son style pour coller au ton léger de son compère. Ne pas en rajouter pour laisser toute sa place, toute sa force, à l'histoire pourrait être son leitmotiv. Les costumes, les décors, tout semble avoir était pensé à l'économie pour aller à l'essentiel et ça marche ! Dans cette optique, le travail d'Ive Svorcina à la couleur est au diapason, ses aplats, tantôt flashy sur les tenues tantôt pastel sur les paysages et les constructions, donnent aux dessins de son partenaire un accent retro bienvenu. Kitch par moment, ses planches regorgent de clins d'œil transgénérationnels : le casque à cornes n'est pas sans rappeler l'un des personnage du jeu vidéo The Elder Scrolls V: Skyrim quand le look de Wes Adams renvoie à Fonzie d'Happy Days. Un mélange emballant dans lequel la lisibilité prime.

Mark Millar, connu pour ses reprises de The Autority et Ultimate X-Men, a une actualité chargée en 2016 : Jupiter's Legacy, MPH, Chrononauts, autant d'univers différents mais des thèmes, super-héros ou science-fiction, récurrents. L'auteur britannique a cela d'énervant qu'il peut passer d'une série prometteuse à la fin précipitée pour une adaptation rapide à l'écran à un one shot diablement efficace qui n'a pour but que de divertir ses lecteurs. Avec Starlight, le scénariste de Kiss Ass est clairement dans la seconde catégorie. Délaissant le trop plein de cynisme souvent décrié dans ses œuvres, il dépeint un héros sobre, vieillissant et perdu face à sa peine. Malgré sa mâchoire carrée et ses biscoteaux (un petit air de Punisher ? ), qui lui vaudraient une place dans le casting du prochain Expendables, Duke McQueen est attachant. Terriblement humain lors de son deuil comme face à la solitude et l'indifférence dans lesquels ses fils le laissent. Puis, jouant sur la résurrection du héros qui retrouve vigueur et espoir à travers les yeux de ceux qu'il aide, Mark Millar maintient cette sympathie naturelle pour son personnage. Avec les scènes d'action et de bravoure, nombreuses sans être gratuites, l'intérêt est constamment relancé. La lecture reste ainsi fluide tout du long et le plaisir constant. Les protagonistes sont stéréotypés - le gentil vraiment gentil, le méchant sans pitié, l'enfant insouciant qui croit en McQueen et la chef de la rébellion héroïque - mais le résultat se tient et même le happy end ne ternira pas cette impression. Du beau boulot, à n'en pas douter.

Sous ses allures de série B, Starlight est un bel hommage aux héros de science-fiction doublé d'un pur divertissement. Une preuve supplémentaire que lorsque l'on sait raconter et mettre en images une bonne histoire, pas besoin d'en faire tout un cinéma.

Par M. Moubariki
Moyenne des chroniqueurs
8.0

Informations sur l'album

Starlight (Millar/Parlov)
Starlight

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