Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Providence (Moore) 1. La peur qui rôde

07/03/2016 10467 visiteurs 7.0/10 (1 note)

N ew York, 1919. Afin de remplir au plus vite une demi-page du New York Herald, le journaliste Robert Black propose de faire un article sur le lien entre le livre Sous le monde et une étrange vague de suicides parmi les lecteurs de l’ouvrage. Pour ce faire, il contacte un certain Docteur Alvarez, qui avait jadis écrit un papier sur le sujet. C’est le début d’une longue enquête à travers les États-Unis, à la recherche d’un mystérieux tome alchimique…

À l’instar de Neonomicon, ce nouvel ouvrage d’Alan Moore (Watchmen, V pour Vendetta, La Ligue des Gentlemen extraordinaires, From Hell) rend hommage à H.P. Lovecraft. En multipliant les références au travail et à la vie du célèbre écrivain américain, Moore plonge immédiatement le lecteur dans un univers lovecraftien, tout en créant des liens avec ses précédents comics, The Courtyard et Neonomicon.

Si le personnage principal, homosexuel et attiré par le surnaturel, sort déjà des sentiers battus de l’époque, son enquête littéraire l’amène à croiser des gens encore bien plus étranges, voire malsains. Ce road-trip à travers le pays permet à l’auteur de mettre à nu les dessous d’une Amérique occulte, tout en évoquant des sujets délicats tels que le nazisme, la Shoah ou l’inceste. La présence de textes, principalement issus du journal intime de Robert Black, à la fin de chaque épisode augmente encore la densité et la richesse du récit. De prime abord, ces ajouts peuvent sembler redondants, mais ils viennent compléter utilement chaque chapitre et offrent des points de vue différents particulièrement intéressants, tout en partageant le ressenti du héros et en approfondissant les idées de Moore.

Classé dans le genre horrifique, l’album ne propose cependant pas une forme d’épouvante explicite, mais plutôt latente, enfuie et omniprésente. Le réalisme froid du dessin de Jacen Burrows contribue à ce titre à installer une paranoïa grandissante au fil des pages.

Indispensable pour les fans de H.P. Lovecraft !

Par Y. Tilleuil
Moyenne des chroniqueurs
7.0

Informations sur l'album

Providence (Moore)
1. La peur qui rôde

  • Currently 4.36/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 4.4/5 (14 votes)

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.

L'avis des visiteurs

    -HS- Le 09/02/2021 à 10:38:14

    Je ne suis jamais entré dans cette BD.
    Il s'agit juste d'une succession de références à Lovecraft, maladroitement mises bout à bout.

    Il manque clairement une histoire. Un lien entre tous ces éléments.
    Et les pavés de texte à la fin de chaque épisode, qui redisent exactement ce qu'on nous a montré en BD.
    Les tomes 2 et 3 souffrent des mêmes problèmes.

    Je précise que j'adore Lovecraft et j'apprécie généralement le boulot de Moore.

    1/5 : sans intérêt