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Aniss 1. Carpette diem

17/04/2013 6808 visiteurs 6.0/10 (3 notes)

A u début de l'histoire, un couronnement : une femme monte sur le trône, les joues souillées par des rivières de khôl. Rembobinage. Une brunette insolente est suspendue par la natte au-dessus d'un bassin où béent les gueules de requins affamés. Naïly est un mélange de Galilée et de Léonard de Vinci qui a eu la langue trop pendue, ce qui constitue un crime capital au royaume du Monaark. En abjurant dans la douleur (et sans conviction) ses théories, sa peine de mort est commuée en exil à bord d'une felouque qui prend l'eau. C'est son invention, une boussole restituée au dernier moment par un admirateur, qui lui permettra de traverser sans peine l'immensité aquatique.

De l'autre côté de la mer, de sa propre bouche "feignant doublé d'un abruti", Aniss est le pire livreur de tapis de Khaar-pett. Lassé par ce manque d'entrain civique (car, bien entendu, le tapis est sacré à Khaar-pett), son employeur lui propose une dernière livraison, mais pour s'assurer que celle-ci arrivera à bon port, il prend le chien d'Aniss en otage, un gros dogue à pelage court et à la tête carrée aussi grosse que le corps, qui a pour habitude de souiller la marchandise de ses poils et de diverses productions corporelles plus ou moins fluides.

Évidemment, ces deux personnages vont finir par se rencontrer, l'un étant détourné de son chemin par une mission dont dépend le sort du monde, donnée par un mort criblé de flèches, l'autre guidant les archers assassins. Les clichés d'un bon scénario d'heroic-fantasy prennent une saveur drolatique avec les détails du dessin. La parenthèse Caravane refermée, Olivier Milhet ressuscite ainsi, huit ans après la fin de la trilogie, l'univers riche et caustique de Spoogue. Ce quattrocento fantasque et coloré se veut l'héritier des farces médiévales, exploitant le grotesque des situations, des dialogues ridiculement grandiloquents et les trognes truculentes des hommes et des bêtes. De fait, le rire naît dans un costume, dans une grimace ou un élément du décor car ce sont eux qui font réellement apprécier cette aventure.

Un bon tome introductif, reposant sur quelques ficelles classiques du genre, qui laisse espérer une suite tout aussi agréable.

Par M. Leroy
Moyenne des chroniqueurs
6.0

Informations sur l'album

Aniss
1. Carpette diem

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Note: 3.5/5 (19 votes)

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L'avis des visiteurs

    Cooltrane Le 21/05/2013 à 18:23:52

    Wow!!! Pour ceux qui ont la nostalgie des excellente séries qui ont fait les beaux jours de Delcourt, on était en train de traverser le Sahara après la clôture de plusieurs séries d'anthologie ces denières années, comme Alim Le Tanneur, Le Désespoir Du Singe, et... c'est tout. Bon d'ac! Je rajoute Okko.

    Du coup, l'apparition d'Aniss (j'aurais préféré un autre titre de série, moins anal) parait comme une oasis salvateur. Encore que, pour l'instant, il est difficile de ,ne pas penser à l'histoire d'Alim et ses tribulatioons contre un pouvoir sectaire et séculaire, qui joue l'exclusion (et encore, pour les plus chaceux seulement) à ceux qui mettrait en doute les bienfondés del'autorité en place.

    Donc malgré une légère impression de déjà-lu, ce premier tome promet bien du plaisir, an partie à cause d'un dessin très personel qui évite le déjà-vu (nuance ;-))). En effet, la mine de Milhiet est assez éblouissante, malgré quelques étrangetés anumalières: certains de ses animaux sont étrangement cubique, à commencer par cet affreux clébard qui crée plus d'ennuis à son maître qu'autre chose

    Donc, si je ne suis pas sûr que l'on aie un grand Corbeyran au scénario (elles sont loin, les années 90's), on a un Milhiet (trop rare) toujours aussi égal à lui-même. Tout me donne à penser que l'on aura une grande série Delcourt, probablement digne de la grande époque. Mais si le succès sera probablement en grande partie dû au dessinateur, ce qui fera la différence entre les bonnes et les meilleures, ce sera à Corbeyran de la faire.