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A près avoir connu le faste et la gloire, le mage Tosechi, peu à peu, voit le succès s’éloigner. Accompagné dans son errance par Moreno, son fidèle agent, il aura à Lisbonne une dernière chance d’éblouir le public par son art mystérieux.

Lisbonne dernier tour marque le retour en bande dessinée de Jorge Zentner, un auteur qui, de Pellejero à Mattotti, aura toujours su s’entourer de dessinateurs de talent. Il ne déroge pas à cette règle pour ce nouvel album, trouvant en la personne d’Aude Samama la complice idéale pour retranscrire la beauté des paysages traversés par Tosechi et son acolyte. Déjà remarquée pour son travail sur Amato, avec Denis Lapière, cette jeune auteure porte ici une grande part de responsabilité dans le plaisir éprouvé à la lecture de l’album. Par des couleurs éclatantes et un art plus proche de la peinture que du dessin, elle donne au récit une ambiance chaude et envoûtante qui permet de sublimer le propos plutôt convenu de son scénariste.

Il est en effet regrettable que la vie de Tosechi, telle que racontée par Jorge Zentner, ne soit pas du même niveau que d’autres de ses créations. C’est plus une impression de monotonie et de manque de rythme qui ressort de la lecture, les turpitudes et autres questionnements du mage ne parvenant que très rarement à susciter l’enthousiasme. Son sort, comme celui des autres personnages, finit par lasser bien avant la dernière page, à tel point que seule l’atmosphère qui se dégage des planches permet de résister à la tentation de refermer le livre avant son terme.

Superbe graphiquement, Lisbonne dernier tour ne convainc pas sur la durée et laisse une impression mitigée. Le récit aurait gagné à être plus enflammé, plus passionné, pour se mettre au diapason d’une ambiance haute en couleurs.

Par D. Wesel
Moyenne des chroniqueurs
5.5

Informations sur l'album

Lisbonne dernier tour

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L'avis des visiteurs

    Erik67 Le 26/11/2020 à 16:43:31

    C'est un album subtil qui traite d'un destin tragique : celui d'un grand mage qui va sombrer dans l'oubli après avoir connu la gloire, la célébrité et la richesse. On lui prêtait même une relation avec Marilyn Monroe au firmament de sa gloire.

    La construction du récit est très bien amenée puisqu'il s'agit de la plume de l'argentin Jorge Zentner qui est d'ailleurs aujourd'hui installé en Espagne (on se souviendra de son oeuvre Le Silence de Malka). Il nous raconte avec émotion le déclin d’un mage mystérieux aux pouvoirs spirituels exceptionnels mais qui est dépassé par la modernité. Il se contente désormais de salles des fêtes parsemées et d’hôtels miteux, alors qu’il a connu les quatre étoiles et la célébrité. C'est une belle et profonde réflexion sur la vieillesse et sur le déclin progressif de l’homme quand il se sent dépassé dans un domaine qu’il a pourtant toujours maîtrisé, et qu’il se sent alors complètement inutile !

    On retrouvera également avec plaisir le graphisme et la force évocatrice des couleurs d'Aude Samara (après Amato). Elle utilise une technique avec de l'huile. C'est presque une oeuvre d'art.

    Il se dégage beaucoup de nostalgie et de mélancolie de cette oeuvre d'ambiance. Sans doute trop à mon goût. J'aime quand un homme renaît de ses cendres. J'aime le côté rédempteur. Ici, il y a de cela mais à trop faible dose. On axe sur trop de choses pesantes. En vérité, je n'ai pas pu apprécier la soi-disant grandeur de cet homme. Certes, il n'était pas présenté sous son meilleur jour mais j'aurais aimé connaître l'avant et l'après. Pour construire une légende, il faut d'abord comprendre la légende et voir ce qu'il avait dans le ventre autrement l'exercice de style sera bien inutile.