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M ike Mignola, un nom bien connu des amateurs de BD fantastique. Si ses séries Hellboy et BPRD font figure d'incontournables des deux côtés de l'Atlantique, c'est une autre facette de son œuvre que les éditions Delcourt nous proposent de découvrir avec ce recueil d'histoires courtes. Pas de grands changements au programme, toutefois. Avec une atmosphère sombre teintée de surnaturel, l'auteur impose sa patte dès les premières cases : le lecteur se retrouve en terrain connu, face à un graphisme qui le ravit depuis si longtemps. Que ce soit en couleurs ou en noir et blanc, le style de ce diable de Mike Mignola (ou de Ryan Sook l'espace de quelques planches) fait mouche et instaure une ambiance où les monstres et autres créatures fantasmagoriques auront vite fait de se sentir à l'aise.

La première histoire, celle qui donne son nom au recueil, est certainement la plus aboutie et, du moins en a-t-on l'impression, la plus propre à l'auteur. Il y relate une mission d'un agent de l'Etat qui a la particularité d'avoir une tête de vis. Absurde, vous avez dit ? Son combat contre l'Empereur zombie n'en sera que plus épique. Malheureusement, le verdict ne sera pas aussi enthousiaste à la lecture des autres nouvelles. Si le dessin ne peut qu'emporter l'adhésion, les histoires sont trop brèves pour vraiment s'y plonger. Sans doute souffrent-elles également d'avoir été réunies dans un même volume en l'absence de fil conducteur.

Avis mitigé, donc, pour cet ouvrage qui manque de cohésion malgré un visuel irréprochable. Pour les inconditionnels de Mike Mignola, la lecture de ces œuvres mineures pourra tout de même être intéressante. Les autres seront mieux avisés de se lancer dans Hellboy et de profiter de tout le plaisir que cette merveilleuse série pourra leur offrir.

Par D. Wesel
Moyenne des chroniqueurs
5.7

Informations sur l'album

L'homme à la tête de vis et autres histoires déjantées

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Note: 3.4/5 (25 votes)

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L'avis des visiteurs

    wolfiz Le 16/05/2015 à 12:49:07

    http://lacasebd.overblog.com/2015/05/tetedevis.html

    « L’homme à la tête de vis » est un agent gouvernemental très très spécial. Attendez une seconde, j’ai dit un agent « spécial » ?

    Oui car « Tête de vis » n’est pas juste un surnom ! C’est vraiment une tête de vis, genre ampoule 200w, et qui s’emboite dans le corps, adaptée à sa tâche comme l’on enfile une chemise pour aller en soirée ou un maillot pour aller à la plage.

    Au service du président Abraham Lincoln, sa prochaine mission sera de partir affronter le terrible et machiavélique empereur Zombie qui voudrait bien s’emparer de certains fragments anciens et qui rêve surtout de dominer le monde. Au menu ? Cavale et course poursuite désopilantes.

    Loin de l’univers noir de Hellboy ou BPRD qui font encore aujourd’hui le succès de Mike Mignola, ici on est téléporté en pleine époque victorienne et Mary Shelley (boules). L’univers est sombre, empreint de néoromantisme, poétique, déjanté voire même ridicule.

    Initialement publié chez Dark Horse (US) sous format d’épisodes, ce recueil est à prendre comme un side-project qui recompile les histoires courtes écrites fin des années 2000.

    Ça fourmille de personnages absurdes et cocasses ; le dessin et le style graphique de l’auteur sont plus que reconnaissables puisqu’il arrive, comme toujours via quelques traits bien placés, à créer une ambiance et nous emporter directement dans son histoire ; indéniablement il est doué.

    Teintées d’une atmosphère surnaturelle, c’est sous 77 pages que l’on suivra les aventures extravagantes de cet agent bizarroïde et d’autres aventures qui auront pour trame l’univers et pas, comme le titre le suggère erronément, le héros Tête de Vis.

    En parlant de vice, justement il y en a un. Si le traitement graphique est superbe, l’ensemble pourrait manquer de cohérence ou sembler inégal pour l’aficionado et le néophyte.

    Il ne faut pas s’y tromper ; le livre est à voir comme un point d’entrée pour ceux qui ne connaissent pas l’auteur et surtout les plus jeunes. Vous voyez, c’est le genre d’histoire que l’on peut raconter à nos chères têtes blondes/brunes/rousses/chauves/autres au coin d’un feu par une nuit de pleine lune sans trop les traumatiser, mais assez pour les faire frissonner.

    D’ailleurs sa propre fille Katie Mignola, âgée à l’époque de 7ans (ouais), a été créditée en tant que co-scénariste pour l’une des histoires ; histoire qui a, par ailleurs et pour la petite anecdote, reçu pas moins que l’Eisner Award de la meilleure histoire courte en 2003 (Le magicien et le serpent).

    À sa lecture, l’on entend l’innocence de l’enfance, l’aventure, le rêve, l’étrange, sans oublier une petite dose d’humour et de légèreté. Les inconditionnels de l’auteur et les doux rêveurs apprécieront.

    C’est disponible à peu près partout, c’est édité aux éditions Delcourt pour la version frenchie ou chez Norma Editorial pour la version espagnole.

    Pour résumer et comme dirait Peter Pan, un dessin qui fait mouche avec des histoires atypiques et tout en poésie. Un agent bariolé ? Un sorcier déjanté ? Un guerrier perdu en terre onirique ? Tentez l’expérience.

    wolfiz Le 16/05/2015 à 12:43:04

    http://lacasebd.overblog.com/2015/05/tetedevis.html

    « L’homme à la tête de vis » est un agent gouvernemental très très spécial. Attendez une seconde, j’ai dit un agent « spécial » ?

    Oui car « Tête de vis » n’est pas juste un surnom ! C’est vraiment une tête de vis, genre ampoule 200w, et qui s’emboite dans le corps, adaptée à sa tâche comme l’on enfile une chemise pour aller en soirée ou un maillot pour aller à la plage.

    Au service du président Abraham Lincoln, sa prochaine mission sera de partir affronter le terrible et machiavélique empereur Zombie qui voudrait bien s’emparer de certains fragments anciens et qui rêve surtout de dominer le monde. Au menu ? Cavale et course poursuite désopilantes.

    Loin de l’univers noir de Hellboy ou BPRD qui font encore aujourd’hui le succès de Mike Mignola, ici on est téléporté en pleine époque victorienne et Mary Shelley (boules). L’univers est sombre, empreint de néoromantisme, poétique, déjanté voire même ridicule.

    Initialement publié chez Dark Horse (US) sous format d’épisodes, ce recueil est à prendre comme un side-project qui recompile les histoires courtes écrites fin des années 2000.

    Ça fourmille de personnages absurdes et cocasses ; le dessin et le style graphique de l’auteur sont plus que reconnaissables puisqu’il arrive, comme toujours via quelques traits bien placés, à créer une ambiance et nous emporter directement dans son histoire ; indéniablement il est doué.

    Teintées d’une atmosphère surnaturelle, c’est sous 77 pages que l’on suivra les aventures extravagantes de cet agent bizarroïde et d’autres aventures qui auront pour trame l’univers et pas, comme le titre le suggère erronément, le héros Tête de Vis.

    En parlant de vice, justement il y en a un. Si le traitement graphique est superbe, l’ensemble pourrait manquer de cohérence ou sembler inégal pour l’aficionado et le néophyte.

    Il ne faut pas s’y tromper ; le livre est à voir comme un point d’entrée pour ceux qui ne connaissent pas l’auteur et surtout les plus jeunes. Vous voyez, c’est le genre d’histoire que l’on peut raconter à nos chères têtes blondes/brunes/rousses/chauves/autres au coin d’un feu par une nuit de pleine lune sans trop les traumatiser, mais assez pour les faire frissonner.

    D’ailleurs sa propre fille Katie Mignola, âgée à l’époque de 7ans (ouais), a été créditée en tant que co-scénariste pour l’une des histoires ; histoire qui a, par ailleurs et pour la petite anecdote, reçu pas moins que l’Eisner Award de la meilleure histoire courte en 2003 (Le magicien et le serpent).

    À sa lecture, l’on entend l’innocence de l’enfance, l’aventure, le rêve, l’étrange, sans oublier une petite dose d’humour et de légèreté. Les inconditionnels de l’auteur et les doux rêveurs apprécieront.

    C’est disponible à peu près partout, c’est édité aux éditions Delcourt pour la version frenchie ou chez Norma Editorial pour la version espagnole.

    Pour résumer et comme dirait Peter Pan, un dessin qui fait mouche avec des histoires atypiques et tout en poésie. Un agent bariolé ? Un sorcier déjanté ? Un guerrier perdu en terre onirique ? Tentez l’expérience.